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 [Fiction ] Christian d'Indianapolis

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Titane
nikii
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nikii
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MessageSujet: [Fiction ] Christian d'Indianapolis   [Fiction ] Christian d'Indianapolis Icon_minitimeLun 26 Oct - 22:45

Une nouvelle fiction, puis complète que Renaissance à
Hambourg je pense.
Je vous laisse découvrir sans ajouter un mot de plus.
Je remercie juste Losiri (ses magnifiques mails <3 ) - MA'lice -
LicentiaPoetica - Nelly -


Bonne lecture =)







Prologue



Ils se fusillaient du regard, la discussion avait dépassé le stade du professionnalisme. Tant de rancœur, tant de souvenirs, et de phrases toutes faites. Tout remontait en eux. Un choc émotionnel. Elle le revoyait encore, comme si s’était hier, lui annoncer qu’il devait la quitter. Fuir pour ne pas souffrir avait été sa dernière phrase. Et elle ? Avait-il pensé à elle ? Oui, jour et nuit. Lorsqu’il en caressait une autre, c’était ses courbes à elle qu’il voyait. Un sentiment malsain, qui vous démunit.

Un simple mot, un simple sous entendu, elle avait bondit sur ses pieds, lui avait craché sa haine au visage. Ils n’étaient pas seuls, loin de là. Mais il y a des passions que l’on ne peut retenir.

L’air était étouffant, la tension entre eux accablante, tension sexuelle diraient sûrement ses amis. Lui, nierait. Il voulait tirer un trait. Seulement la revoir en face de lui, si sûre d’elle, si attirante… Il flanchait. C’était un homme après tout.

Le silence était lourd dans la pièce. Il fallait que les derniers mots sortent, une libération.

-Tu n’es qu’un salaud Christian.

-A quoi bon Luna ?

-Ose le dire…

-Je… cette discussion n’a plus lieu d’être.

-C’est vrai tu es toujours un lâche.

Lâche. Le mot raisonnait à la tête du dénommé Christian. Elle le poignardait,la où elle le savait sensible. Elle n’était pas garce, seulement meurtrie. Il se rapprocha d’elle, mauvaise idée, un désir non assouvit est source de dérapage.


-Tu n’auras pas ce que tu veux obtenir ?

-Ce qui est ?

-M’avoir dans ton lit.

Elle le regarde narguant. Fait le dernier pas qui le sépare de lui, se penche contre son oreille et murmure :

-Tu ne tiendras pas Christian… Tu es un homme après tout…

-Et toi une garce.

-Non je te connais et tes yeux t’ont trahi. Comme à chaque fois…

Un après-midi banal dans un appartement luxueux. Un groupe de pote, musicien, et elle. Luna. La fille de ses rêves, à lui, Christian. Une alchimie puis la rupture. Nette. Brusque. Il l’aimait, trop. La rupture avait été la solution pour se protéger de lui-même. Il se sentait sale.

Le silence planait toujours dans le salon des PANIK, ce groupe allemand.
Les amis se jetaient des regards entendus. L’histoire ils la connaissaient,l’addiction des deux jeunes gens aussi. Seulement, pour eux, c’était le passé.

Ils s’étaient tous lourdement trompés.
[/size]




Chapitre 1





La dispute, violente, s’était déroulée en anglais. Quelques brides de conversation captées, les amis de Christian savaient à quoi s’en tenir. Mais ce n’était pas fini. Il connaissant l’impatience de Linke, il allait craquer sous peu. Seulement l’intervention de la petite amie de Christian, Julia, n’était programmée…

Elle venait de rentrer des courses, radieuse. Seulement le passé blesse toujours. Son amant face à une parfaite inconnu, se fixant silencieusement. Un combat qu’ils se livraient mutuellement. Les sacs claquent au sol. Elle se sent mal à l’aise. David et Timo, se précipitent.

-How many ?

La conversation reprit, plus doucement, en un murmure, leur accent, typiquement américain, repris-le dessus. Christian avait vu Julia derrière Luna, paniquée. Il s’en fichait pour le moment.

-Combien ?

-Tu veux dire avant ou après toi ? Ou alors en même temps que toi…

La main siffle, claque sur la joue.

-Linke !

Jan s'était levé, étonné de la violence de son ami. Luna lève la main. Il se rassoit, retenant son souffle comme tous les autres. Jamais Christian n’avait frappé Luna.

-Luna…

Elle ferme les yeux. Savoure. Son prénom avait glissé sur les lèvres de Christian, les intonations espagnoles étaient ressorties, synonymes de chaleur et d’envoutement.

Elle rouvre les yeux, ancre son regard glacial dans le sien et dit sans laisser paraitre ne serait ce qu’un sentiment :

-Aucun.

De l’allégresse. Il sourit, heureux comme un imbécile.

Julia a mal,le regard qu’il porte à cette inconnue est si intense. Jamais il ne l’avait regardé comme cela. Elle prend sur elle, toussote, s’impose.

-On se connait ?

Question anodine, quelque peu glaciale. Luna se retourne, irritée d’avoir été dérangée. Elle ne laissera rien paraître.

-Non.

-Julia Hoffman, enchantée, je suis la petite amie de Linke.

-Luna Alonso,je suis celle de David.

Mensonge signifiant et alors ?

David pouffe, et jette un regard désolé à Linke qui ne peut s’empêcher de rire en son fort intérieur. La répartie de Luna est légendaire au sein des Panik.

-Et tu bosses ici ?

Luna se crispe, pour qui se prend-elle la demoiselle ? Elle choisit la carte diplomate.

-Je suis de passage. J’ai vérifié du matos si tu veux savoir…

-Tu esingénieur son ?

-Non automobile.

Autour de Timo de se taper un fou rire, le ton était banal, son métier n’a rien de banal pourtant… Luna se retourne, moqueuse :

-Je ne t’avais rien promit la semaine dernière Timo ?

-Me mettre dans ton lit ?

-Non ça c’est un cauchemar…

-Hum je ne vois pas alors…

-Oh et bien à mardi alors…

David fait de grands signes à son ami, lui signifiant de vite se rappeler la chose importante!

-Non Luna !

Elle était sur le pas de la porte.

-Emmène-moi avec toi s’il te plait !

-J’ai cru que tu n’allais jamais me le demander !

Linke est stoïque, quel est encore le plan foireux de Timo ? Sentant un regard lourd planer sur sa nuque, Timo se retourne hilare :

-Pas à son hôtel, boulet, au paddock…

-Oh !

-Serait-ce de la jalousie dans ton regard Linke ?

Linke déglutit, Luna se fige, Julia est au bord des larmes. Timo a abusé, mais il est fier de l’effet qu’il a produit.

-Tu me crois jaloux après la claque que je lui ai mis ?

-Oh la supériorité du Dieu Linke, tu n’es qu’un salaud, je te l’ai déjà dit !

-Il y a bien d’autres noms que tu as su me donner Luna…

Elle soupire rageuse.

-Je te déteste, toi, ton égo, ton orgueil, tes textes tout faits, tes sentiments et…

Il avait enjambé le salon en deux pas. Sa main faisait pression sur sa bouche, l’obligeant à se taire. Un regard glacial du bassiste, Luna abdique.

-Bon Linke, lâche là, si tu l’abimes je te parie que son patron nous collera un procès. C’est un bijou cette fille !

Les phrases bien tournées de Timo, un poil piquant. Linke fait demi-tour, prend Julia par la main et tout les deux sortent devant les autres.

Le silence retombe et, complices, les autres membres ainsi que Luna éclatent de rire.

-100euros si tu la vires !

-200 si tu te refais Linke !

-Je ne suis pas une pute !

-Oui mais t’es bonne chérie, désolée…

Les mots de Timo, lourds, mais si déroutants. Il passe son bras sur les épaules de Luna, d’un accord muet, David prend les affaires de la jeune femme. Confiant, Timo se livre :

-Il reviendra, Luna. Et vous ne souffrirez plus.



Désolé pour la mise en page banale, c'est un truc qui me casse la tête, si elle vous gêne je ferais des efforts =)
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Titane
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MessageSujet: Re: [Fiction ] Christian d'Indianapolis   [Fiction ] Christian d'Indianapolis Icon_minitimeMar 27 Oct - 0:37

Ha super sympa ce petit début Smile
J'aime beaucoup le personnage de Luna.
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Saxha
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MessageSujet: Re: [Fiction ] Christian d'Indianapolis   [Fiction ] Christian d'Indianapolis Icon_minitimeMar 27 Oct - 2:12

J'aime beaucoup le début Smile
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MessageSujet: Re: [Fiction ] Christian d'Indianapolis   [Fiction ] Christian d'Indianapolis Icon_minitimeMar 27 Oct - 2:18

Roh mais ca, je le connaissais déjà ><
Je veux la suite de suite (parce que je connais aussi déjà la suite) hihi ^^

Tu as bien fait de la poster, le début est plutot prometteur =)
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nikii
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MessageSujet: Re: [Fiction ] Christian d'Indianapolis   [Fiction ] Christian d'Indianapolis Icon_minitimeMar 27 Oct - 20:33

Merci pour vos gentilles remarques =)
Sans plus attendre le chapitre 2

-------------------------------------------------------
Chapitre 2




Un bruit monstre, des mines fermées. Les gens courent, se bousculent, des dossiers en bout de bras, des outils dans l’autre. Circuit privé de Renault F1 Team. Un coin tranquille d’Allemagne, étonnant pour une écurie française.

Les Panik ainsi que Julia suivent docilement Luna. Elle tourne, accélère, salue, elle est dans son élément.

-J’aurai un autographe de Schumacher ?

-Je le vois dans la semaine si tout vas bien, tu lui demanderas.

Jan regarde Juri aux anges. Un autographe de son idole. Lorsque Linke leur a présenté Luna Alonso il y a quelques années, le nom Alonso, pourtant si commun, lui a mit la puce à l’oreille. Il ne s’est pas trompé, Luna est le portrait de son frère aîné, Fernando Alonso.

-Mais c’est quoi ça ?

-Dans mon langage on appel ça des amis !

-MADRE MIA ! Il est 16h00 pauvre cruche, Gian est cloué au lit, t’es censée faire les essais pour ce week-end et tu traînes !

-Nous aussi on est ravit de te voir Fernando !

-Excuse-moi David.

Fernando se dirige vers les jeunes hommes, échange des accolades chaleureuses, un salut poli à Julia, et évite Linke. Un regard glacial :

-Je n’ai pas tourné la page.

-Et moi si, l’interrompt sa sœur, Luna, alors arrête de vouloir le tuer sur place, réserve ce regard inhumain à Hamilton.


Julia regarde Franky anxieuse, Franky, lui qui lui a toujours tout confié,dévoilé le passé de ses amis. Il la regarde, blessé, mais ne peut se résigner à la faire souffrir. Un délicat oui est murmuré, oui il lui avouera la vérité. Le couple Linke/Luna appartient bel et bien au passé. S’il avait partagé son avis avec Timo, il se serait confronté au débat. Timo avait compris. Luna n’était pas revenue pour Linke, elle était revenue pour la musique. Linke, lui, n’était plus que l’ombre de lui-même, elle le rendait fou.

-Luna t’es encore là ?!

-Non je suis 20 mètres plus bas Nano !

-Flavio, pourquoi tu ne l’as pas laissée se tirer chez Ferrari ?

-Pour qu’elle balance tout à Michael, Fernando, je ne suis pas assez cinglé !

Tous éclatent de rire. Luna est une des meilleurs ingénieurs du paddock,longtemps Ferrari et Renault se la sont disputés. Mais elle avait grandit avec les exploits de son frère chez Renault, grandie avec les gâteries de Flavio Briatore. Elle ne pouvait pas lâcher l’écurie de son cœur.

-Tu sais Flavio, Luna est changeante, je suis sur qu’elle balance tout à Michael...

Linke avait laissé entendre une plaisanterie emplie de vérité.Taquine,Luna lui tire la langue :

-L’élève est toujours reconnaissant à son maître…

-Et un employé à son employeur ! Tu la testes cette monoplace, oui ou non ?

Un regard emplit de dédain pour son frère, Luna tourne les talons. Aux aguets,Julia la dévisage, jalouse. Une démarche voluptueuse, de longues jambes, la peau mate, des cheveux bruns ondulés aux reflets cuivrés et cette prestance monstre.

Assis dans le salon du paddock, la discussion est animée, au cœur de la conversation le Grand Prix d’Allemagne.

-MAIS T’ES MALADE ! DE L’ESPIONNAGE CA S’APPELE CA !!!

Une baffe claque. Fernando et Linke se lèvent en même temps. Timo éclate de rire:

-Je vais allez voir ça évitera la boucherie…

Taquin il déguerpit avant que le frère et l’ancien amant de Luna ne réagissent. Il croise un jeune homme, rieur, la joue rouge. Grand blond à frange, les yeux bleus, encore un prototype du mec idéal.

-Lu’ça va ?

-Oui…

-On t’a entendu hurler…

-Pas possible ?!

Elle ouvre la porte brutalement. Il se retrouve collé à elle, sans s’y attendre. Un instant de lucidité, il s’écarte d’elle.

-T’as pas oublié le haut par hasard ?

Elle le dévisage visiblement irritée. Elle porte sa combinaison de conduite,zippée jusqu’à la taille, des chaussures basses, plates et confortables, et une brassière.

-Mon col roulé n’est pas dans mes affaires.

-Chaud Luna…

-La ferme mongole !

Elle l’écarte d’un geste de main, attrape gants et casque et passage, et traverse le paddock ainsi vêtue, le plus naturellement du monde.

Fernando et Linke se sont rassis, calmement. Un calme éphémère. La tenue de Luna leur a fait perdre leur calme. Fernando est habitué à l’exubérance de sa sœur, mais devant son ex, elle aurait pu être plus pudique… Linke détourne le regard, brulé par cette silhouette. Son ventre plat, sa poitrine ferme. Des courbes qu’il connait par cœur. Conscient du dérapage imminent, il se retourne vers Julia et scelle ses lèvres avec les siennes. Ni amour, ni passion. Un masque,ni plus ni moins.

Luna fait abstraction des autres. Du coin de la pièce, farfouillant dans les affaires de son frère, elle a vu Christian embrasser Julia. Elle ouvre la bouche, perdue. Des flashs en tête, une mélodie en boucle. Nostalgie.

Le col roulé mis, les écouteurs vissés, le casque dans la main elle sort du paddock sans un mot.

Ce tour de formation, c’est la délivrance. Cette série d’essais, son ticket d’évasion.

Les mots de Flavio résonnent dans ses oreilles, lointaine elle écoute le contact radio. Les mains fixées sur le volant, la nuque détendue. Au fil des kilomètres,entraînée par la vitesse, Luna se rappelle.


Ils avaient 17 ans, ils en ont 22. Un GP aux Etats Unis, un sourire, une histoire.Elle, grande timide, l’avait séduit. Sans barrière. Le point de non retour. Les choses s’étaient enchaînées, au fil du temps, lentement. La vie avait suivi son cours. Une carrière. Lui en Europe, elle à suivre sa Team aux quatre coins du monde. Puis ce matin de décembre, il l’avait regardée dormir, apaisée. Sa décision était prise. Ils se voyaient peu. Lui n’en pouvait plus, le contact physique n’était pas suffisant. Il l’avait trompée. Elle n’avait pas pleuré, son frère l’avait prévenue. Mais elle n’avait pas oublié. Ce matin de décembre, il avait mis sa conscience à nu. 2 ans de vie commune, de dépendances, de souffrances. Puis un au revoir. Une blessure. Une déchirure. Une chute. Brutale.

Les vitesses s’enchainent, la puissance de la voiture aussi.Elle coule dans ses souvenirs, elle a mal. Il lui manque. Ils se manquent.


Au paddock, ils suivent sa performance, seconde par seconde sur l’écran. La voiture est performante, le GP sera productif. Seulement, Fernando angoisse, la voiture répond à la conduite de Fisichella. La conduite de sa sœur est agressive, saccadée, pour jouer avec la puissance. La puissance, elle ne la développe pas. Il voit que ses mains sont crispées.

La vitesse et l’amour. Les drogues de Luna. Lorsque l’une d’entre elles est absente,elle la comble avec l’autre. Un éclair de seconde, il comprend.

-Flavio on arrête tout !

-Mais la voiture répond…

-Je m’en fiche, ma sœur ne vas pas bien !

Il tourne la tête vers l’écran, elle entre dans la deuxième partie du circuit, réplique du célèbre virage de l’Adélaïde de Magny Cours. La voiture fait des siennes, les roues se bloquent. Tête à queue.

Le mur de plein fouet.
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MessageSujet: Re: [Fiction ] Christian d'Indianapolis   [Fiction ] Christian d'Indianapolis Icon_minitimeVen 30 Oct - 1:23

La suite What a Face (je veux bien l'avoir en avance 8D)

J'adore, je ne sais pas ce qu'est un paddock, je ne m'y connais pas en course automobile mais j'adore
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MessageSujet: Re: [Fiction ] Christian d'Indianapolis   [Fiction ] Christian d'Indianapolis Icon_minitimeVen 30 Oct - 1:33

J'adore Smile a quand la suite réellement tu écris super bien Smile
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MessageSujet: Re: [Fiction ] Christian d'Indianapolis   [Fiction ] Christian d'Indianapolis Icon_minitimeVen 30 Oct - 13:24

Merci les filles, vous me faites trop plaisir =)
Le paddock c'est l'endroit à côté du circuit, la y a les stands (garages), c'est un lieu où se retrouve les VIP, les écuries....
J'essaie de vous mettre la suite avant demain soir ^^

EDIT





Chapitre 3


Ils sont statiques. La peur leur prenant les tripes. Fernando réagit le plus vite, il bip les commissaires du circuit, s’élance vers la voiture de sécurité,sans un mot. Linke a bondit, lui aussi.

Vitesse et amour. Il se souvient d’une conversation avec Luna. Un soir de décembre,à New York. Une semaine avec l’aveu de non retour. Vitesse et amour. Deux expressions clefs pour cerner Luna. Peu de gens le savent, Fernando et lui,oui.

Il a peur. Il a vu le choc, la voiture à 200 km/h ou plus. Le blocage des roues, le crash. Il est monté dans la voiture avant que Fernando ne démarre. De justesse.

-J’ai envie de te foutre mon poing dans la gueule !

-Tu es sur ton lieu de travail.

-Rien à faire, tu ne fais pas partie de notre monde.

-Votre monde ?

-Je te hais Linke. Tu as brisée ma sœur.

-Je…


-Oh tu ne comprends pas ? Ce jour là en décembre, elle a encaissé, silencieusement, elle ne t’a pas retenu car elle savait. Tout. Tes peurs, tes aventures. Elle te connaissait tant. Tu as souffert, mais tu as été soulagé. Soulagé qu’elle ne te fasse pas de scène. Elle s’est renfermée dans son mutisme, a travaillé de plein pied sur la nouvelle voiture de la Team. Un travail productif mais à quel prix ? J’ai gagné mon titre mondial, elle s’est écroulée.Tu ne l’as pas su, elle ne te donnait pas de nouvelles. Et pourtant…Linke, tu as été sa première histoire. Tu as été celui qui lui donnait des ailes. Te dire que tu as été le premier et le dernier serait mentir, non, exagérer. Luna t’aimait, Luna t’aime toujours. Mais ma sœur a mal. Elle t’a vu avec cette fille, elle n’a rien dit. Elle ne dira rien. Ma sœur n’est pas jalouse. Ma sœur se referme sur elle et brûle à petit feu. Je n’aurais pas dut lui céder la place de Fisichella, pas après qu’elle t’a revue. Te revoir c’est souffrir. Et souffrir c’est prendre des risques.

Au paddock le silence est lourd. Flavio Briatore est au téléphone avec Michael, il prépare ses arrières au cas où sa troisième pilote serait blessée. Se projeter dans l’avenir l’empêche d’être tiraillé par la peur. Lorsque Luna est revenue il a compris qu’elle n’était pas dans son état normal. Ayant une
confiance aveugle en Fernando, il l’a laissée faire les essais. Il regrette.

Les Panik sont silencieux. Linke venait de se trahir. Julia trifouille son sac nerveusement, la tête emplie de questions. A bout de nerf, elle lâche la bombe :

-Qui est cette fille ?

-Luna Alonso !

-Je l’avais compris ça, Timo !

Elle lui avait répondu, plus sèchement qu’elle avait voulu. Timo ne lui en tient pas rigueur, il regarde David tristement. Il n’a rien contre Julia, loin de là, seulement il y a des personnes que l’on ne peut oublier. Luna en fait partie. D’un accord muet et commun, Franky se lance, il va lui dire la vérité. Ne serait ce qu’un fragment de vérité.

-Comme tu le sais Linke est né aux USA, et au fil du temps il a prit l’habitude de découvrir une grande ville l’été. Il y a 5 ans de ça, ce fut Indianapolis, et son mythique circuit de F1. Il a rencontré Luna. Elle n’était pas encore ingénieur, elle se contentait de suivre son frère et d’épauler Michael Schumacher de temps à autre dans les dossiers. L’attirance a été mutuelle. Ils ont passé la fin de l’été à NYC. Linke est rentré, Luna s’est envolée à Singapour. Entre nous, on avait parié qu’ils ne se reverraient pas. On a prit cher. Ils se sont revus.Sont devenus…

Franky arrête son récit, il sait Julia pendu à ses lèvres mais il a mal. Timo, doucement, reprend, replonger au sein des souvenirs ne doit pas être fait par flash, cela ronge sinon.

-Amants. Notre groupe a prit de l’ampleur, la carrière de Luna a décollé. Un an après leur rencontre, Linke a craché le morceau. Leur relation durait depuis un an. Ça a été un choc. Linke avait une relation longue durée et à distance. On a vénéré Luna pour ça. Il y a eut le GP d’Allemagne, d’un accord commun on y a emmené Linke. Des retrouvailles surprises, je peux te dire qu’on avait tous envie de pleurer. Luna nous connaissait déjà par cœur. Linke lui avait tant parlé de nous. Nous aussi on la connaissant tant.

Il s’arrête. Sourit. Les souvenirs ont aussi la faculté d’être merveilleux.

-Nous avons rencontré son frère Fernando par la même occasion. Au début on a même crut qu’elle trompait Linke quand on l’a vu avec ce beau gosse d’espagnol. Ça nous a bien fait rire. Au fil du temps leur relation est devenue plus intense, plus compliquée aussi. Nous on avait la vie dure avec nos manageurs, elle vivait avec un stress constant. Un calcul foireux et elle perdait son boulot. 2 ans. 2 ans où Linke a plané très haut, ses meilleurs morceaux datent de cetteépoque honnêtement. Puis il y a eut ce mois de décembre. La rupture.

Timo se crispe, rupture, un mot si dur. Julia n’en n’a pas eu assez.

-Comment ça ? Qui a rompu ?

-Julia nous venons de trahir Linke, cette histoire n’appartient qu’à lui. Il y a des sentiments qu’on ne peut pas étaler. Je sais que tu souffres et que ça te fait mal de le voir attiré par un fantôme du passé. Mais en sortant avec Linke tu connaissais parfaitement son caractère. Si tu doutes, nous ne pouvons rien pour toi. Seulement t’épauler.

La voiture conduite par Fernando est arrivée quelques minutes après les soigneurs. Le contact non coupé, il est descendu. Un regard froid à Linke, résigné, il marmotte :

-Si elle est blessée, elle aura besoin de toi. Je t’en veux. Mais je ne peux contester le fait qu’elle t’aime.

Luna est allongée sur la civière, la visière du casque remontée, un filet de sang parcourt sa tempe. Les cervicales ne sont pas touchées. Seulement la cheville gauche qui a tapé contre l’habitacle de la voiture. Pour plus de sécurité, les soigneurs veulent la transporter à l’hôpital. Fernando est septique.

-Bon...Ok. Je vous rejoins je préviens Flavio…

-Nando ?

-Si amor ? (Oui amour?)

-Perdoname…(Pardonne-moi)

-No pasa nada chica. Estoy aqui. (Tout va bien miss. Je suis là)

Il serre la main de sa sœur et tourne les talons. Remonte dans la voiture et s’effondre. La tête contre le volant, de douces larmes glissent sur ses joues. Elle lui a fait si peur.

Linke serre l’épaule de Fernando. Il ne parlera pas. Il a eu si peur lui aussi.

Il se souvient du GP d’Hongrie, il y a 3 ans. Une pluie diluvienne, les pneus n’avaient pas d’adhérence. Luna avait remplacé son frère, cloué au lit ce jour là. Hamilton avait tenté de la doubler,un combat avait été livré. Roue avant contre roue arrière. Une pièce non balayée, le pneu de l’espagnole avait éclaté. Une perte de contrôle. 100 mètres en chute libre. Le choc avait été violent. Linke avait tremblé. Ce jour là, il s’était précipité à l’hôpital, l’avait réconfortée.

Aujourd’hui tout a changé. Il était engagé dans une relation qu’il considérait
sérieuse. Sérieuse ?! Non il se reconstruisait, tachait d’oublier. Il se mentait à lui-même. Les mots de Fernando avaient eu un impact sur lui. Il la reconquerrait. Il le fallait. C’était vital. Il y a des amours que l’on ne peut oublier.

Luna est son amour.

D’hier, d’aujourd’hui et de demain.
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MessageSujet: Re: [Fiction ] Christian d'Indianapolis   [Fiction ] Christian d'Indianapolis Icon_minitimeLun 2 Nov - 19:09

Haaaaaa *_____* magnifique franchement en plus j'avais WWDT en fond sonore (aucun rapport) rah je suis fan de ce que tu écris, tu as un talent fou quand même : ) ralala j'ai quand même hâte de lire la suite : )
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MessageSujet: Re: [Fiction ] Christian d'Indianapolis   [Fiction ] Christian d'Indianapolis Icon_minitimeMer 4 Nov - 14:57

Merci Saxha =)



Chapitre 4


Fernando s’est changé, sans un mot, a appelé sa femme Raquel et est parti. Flavio est stoïque. Il ne comprendra jamais le tempérament de feu de ses deux jeunes pilotes.

-Humm je suis désolé pour ce matin.

Un fort accent italien, un anglais incompréhensible. Chaleureux les Panik sourient, et lui disent que ce n’est rien. Puis un homme de grande carrure, sur de lui, est entré.

-J’ai croisé Nando, qu’est ce qu’il s’est passé avec Luna ?

-Elle a perdu le contrôle de la voiture.

-Celle de Fisichella ? Non la dernière fois que ça lui est arrivé c’était après…

Il s’arrête net. Balaie la pièce du regard. 5 jeunes hommes le regardent, quelque peu admiratifs. Il se sent intimidé. La célébrité la toujours un peu dérangé.

-Lequel de vous est Christian Linke ?

-Moi.

La voix venait de derrière lui. Il se retourne, calme, paisible. Et fait face au nouvel arrivant.

-Il y a quelques temps je t’aurais serré dans mes bras. Aujourd’hui j’ai plus envie de te foutre mon poing dans la gueule espèce de salaud !

Les garçons se lèvent, ils ne laisseront pas leur ami se faire insulter sans réagir. Pourtant Linke ne réagit pas. Il encaisse.

-La dernière fois c’était quand ?

-Aux essaies de Valence en décembre….

-Je suis désolé.

-Je ne peux rien pour toi Christian. Tu savais ce qui était en jeu.

Les hommes se toisent. Puis Michael Schumacher, se décale et serre Linke dans ses bras.


-Vivre aveuglément dans sa souffrance ne sert à rien…

Michael Schumacher la bouée de sauvetage de Luna. Autant Fernando gueulait contre la naïveté de sa sœur, autant Michael était présent, à l’écoute.Fernando s’est buté envers Christian, a rejeté la faute sur lui. Michael a compris le jeune homme, au fil du temps que Luna lui parlait de lui, il cernait le personnage. La personnalité de Linke l’avait étonné, inquiété puis dégouté. Il avait pris du recul, c’était rappelé de tout ce que lui avait raconté Luna. Et il avait compris. Le problème n’était ni l’amour, ni la distance. Le problème avait été la faiblesse de Linke.

Faiblesse qui éclatait au grand jour. L’accolade durait, s’éternisait. Linke avait vu qu’en Michael il trouvait l’aide dont il avait besoin. Il pouvait compter sur ses amis, mais ils ne comprendraient jamais cet amour.

-Viens avec moi.

-Et oh Michael où tu vas comme ça ? Je fais quoi moi ici !

-C’est toi le directeur Flavio, moi je suis l’ennemi de service…

Il rigole, salut Flavio, et fait signe à Linke de le suivre.

-Attendez ! Je ne comprends pas…

-Tu ne sais pas si tu dois me faire confiance ?

-Non, seulement je ne vous connais pas.

-Luna a confiance en moi.

-D’accord.

Linke le suit, la tête basse. Son portable sonne, Julia. Il l’éteint. Il est temps de renouer avec le passé.

-Je vous garde 48h en observation mademoiselle !

-Mais vous êtes malade ! J’ai un boulot moi !

-Nous vous mettrons en arrêt maladie !

-C’est n’importe quoi !

-En tant que tuteur docteur, je vous signe les papiers !

-Tuteur ? Je suis majeure Fernando !

Alonso prend le docteur part le bras et l’entraîne hors de la chambre l’hôpital. Luna se laisse lourdement retomber sur le lit. Des points de
sutures, une attelle, rien de grave. Hormis le fait que ses jambes ne la soutiennent plus. Tout va bien ! Elle hait son frère. Le portable sonne. Raquel del Rosario. Souriante Luna décroche.

-Je vais te raconter une histoire. Ne raccroche pas.

La voix n’est pas celle de Raquel. Au son de cette voix, Luna frisonne. Elle ferme les yeux et espère.Espère un renouveau.

-Juin 2004, circuit d’Indianapolis.Sur le paddock, une course poursuite à trottinettes.Toi sur une rouge, lui sur une noire. Michael Schumacher.Tu m’as bousculé, j’ai perdu l’équilibre et je suis tombé.Tu voulais le battre, la rage de vaincre se lisait dans tes yeux. Mais tu as fait demi-tour et tu t’es
excusée.Je suis resté de marbre, ton charisme m’avait frappé. Tu as crut que je te snobais, alors tu as tourné les talons. Furieuse, blessée dans ton amour propre. Nous étions le vendredi après midi. J’ai passé la journée ailleurs, à planer.Plus tard j’ai sut que c’était ça. Le coup de foudre. Je ne t’ai pas revu mais le dimanche nous nous sommes croisés devant le paddock de Renault. Tu étais en combinaison, pleine d’huile et de cambouis, mais tu avais ces étoiles dans les yeux. Les étoiles de la réussite. Tu m’as sourie, sans raison. Je me suis senti si bien. Tu m’as pris la main et nous avons couru. Comme ça, sans raison, sans se connaître. A bout de souffle nous nous sommes arrêtés. Radieuse tu m’as dit : « Je vais bien t’aimer! ». Tu ne connaissais rien de moi. Moi, je te connaissais, tu avais une sacrée réputation. Tu ne m’as pas demandé mon nom, tu es repartie mine de rien. Je m’en suis mordue les doigts. Une si jolie fille que je laissais passer.

Au bout du fil, Linke sourit, se mort les lèvres.

Luna a la tête culbutée, elle revoit ses souvenirs, ressent le soleil sur sa peau, l’air embuée de gaz et son regard. Enjoliveur.

-J’ai mis ça sur le compte du destin, un bon souvenir.Et j’ai tourné la page. Non. Ça serait mentir. Tu étais devenue ma muse. Je t’ai croisé dans mon hôtel deux jours plus tard, en compagnie d’un grand gaillard. Je me suis dit et encore une de prise. Tu as dut comprendre mon expression, vu que tu l’as envoyé promener. Il t’a répondu, bienveillant : « Querote hermana » « Je t’aime ma sœur ». Ton frère ?! J’ai été déstabilisé…

La respiration haletante, les larmes coulent silencieusement sur son visage,Luna se redresse et continue :

-J’ai fait mine de t’ignorer. Tu as été frustré. Tu m’as attrapé par le poignet, je me suis arrêté. Une seconde, une minute, une éternité. Je ne sais plus, peu importe. Tu m’as sondé de tes beaux yeux. Je me suis sentie si vulnérable. Tu as dit « Enchanté Luna ». Je t’ai regardé et j’ai pensé qui est ce fouineur. Tu as lu ma question muette et tu as dit «Un admirateur conquis ». De grands mots. Tes doigts serraient les miens, comme pour rester connecté à la réalité. Tu as reculé et tu es partit. Hypnotisée. Je
n’ai pas bougée. Un bout de papier froissé m’a ramené à la réalité. Ton numéro.

-Tu t’es fait désirer, Luna. 3 semaines sans nouvelles, j’étais un lion en cage. Puis tu as appelé. Un rendez vous posé, NYC. Je n’ai pas hésité, une
seule idée en tête te revoir. Ce qui est vite arrivé. Une fois, deux fois, plusieurs fois par jour. Deux mois de rêves à NYC. Puis Fernando
t’a appelé pour le GP de Chine. Tu es partie. Sans regret, ni amertume, tu savais qu’on se reverrait. Je suis rentré chez moi. Changé. Amoureux. Ne pleure pas ma Luna, tu es la plus belle chose qui me soit arrivé.

Sa voix se brise.Linke pleure, tant de souffrance pourquoi au final ?Raquel s’approche de lui,lui masse le dos énergiquement.

-Continue s’il te plait. Pour vous.

Il étouffe un sanglot, reprend, déterminé :

-Le monde, notre monde. On se voyait au 4 coins du monde.Tu m’as fait découvrir des endroits merveilleux,je t’ai appris l’amour. Tout allait vite s’était dément. Ne pas te voir me rendait malade.J’ai commis la faute. Un soir, un concert, une fille.

-Fernando l’a sut, il me l’a dit. Je lui ai ris au nez, disant que jamais tu ne me ferais ça. Puis Michael est venu discuter, un soir morose d’octobre. Je lui ai avoué mes craintes, mes peurs, mes rêves. Il m’a dit que nos faiblesses mutuelles nous perdraient. Te perdre a été synonyme de mort, te revoir m’a brisée.

Elle veut raccrocher, elle veut oublier, fuir.

Il veut terminer, la retenir, lui dire qu’il l’aime.

Elle ne pleure pas, rêve d’un autre monde, sans lui.

Il pleure, veut la supplier. Il est faible.

-L’histoire n’est pas finie Luna. Elle continue, dans le passé, dans le présent, dans le futur.

-Je ne veux pas la vivre.

-Prends le temps de l’écouter alors,de l’apprécier.Les plus belles histoires font pleurer.

-Tu me fais si mal…

-Non Luna tu te brises seule,car tu veux oublier. Les cicatrices du passé brulent, il faut savoir les guérir.

- Je ne voulais pas…Je ne voulais pas que tu te sentes délaissé.Lorsque tu m’as quitté, je me suis sentie nulle.Je n’ai pas sut t’aimer.

Elle coupe la conversation. Son frère sur le pas de la porte a tout entendu. Il a enfin compris. Il se calle contre sa sœur, lui dit de pleurer.

-Les larmes d’amour ont des vertus insoupçonnées.
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MessageSujet: Re: [Fiction ] Christian d'Indianapolis   [Fiction ] Christian d'Indianapolis Icon_minitimeMer 4 Nov - 17:44

T_T mais mais mais mais tu écris trop bien ! tu fais passé tellement de trucs dans tes phrases *__* félicitation l'artiste : )
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MessageSujet: Re: [Fiction ] Christian d'Indianapolis   [Fiction ] Christian d'Indianapolis Icon_minitimeMer 4 Nov - 19:54

C'est adorable ce que tu me dis =) Mille merci <3


Chapitre 5


2 jours se sont écoulés. Les deux protagonistes de l’histoire n’ont pas confronté leur point de vu. L’un a laissé l’autre digéré. Une histoire a une date de début, mais n’a jamais de date de fin. Ils le comprenaient, peu à peu. Durement.

-Mes clefs de voitures ne t’ont rien fait !

-Ton stupide mari si !

-Luna…

Luna lève les yeux au ciel et grimace. Soirée mondaine de la formule 1 ce soir chez Michael et son frère a jugé bon de l’avoir pour partenaire…

A peine sortie de l’hôpital, pour lui changer les idées Raquel l’avait emmené faire du shopping.

-Des fois je me demande pour quoi t’es sa femme ! C’est vrai quoi ! C’est à toi d’aller à ce genre de truc avec lui. Moi j’aurais pu rester dans ma baignoire à me morfondre à…

-Oh elle te regarde !

-Hein ?

-La fille là dans le magasin !

-On avance et tête baissée…

-Non il est chouette ce magasin !

Sans un mot de plus, sa belle sœur lui attrape la main et la force à rentrer dans le magasin. La fille, Julia, se tourne vers ses amis et murmure « C’est elle son ex ! »

Luna grimace, encaisse et ne dit rien.

-Bon Raquel t’es passé en quelle taille 48 ?

-Joue pas minette, je suis enceinte ça compte pas…

Elles se regardent complices et rigolent.

Julia et ses amies continuent lors shopping. La discrétion n’étant pas invitée.

-Linke m’a invitée à une soirée ce soir ! Notre première soirée en amoureux depuis mon anniversaire !

Raquel regarde Luna, paniquée. Pourvue qu’elle ne se mette pas à pleurer.

-Ce n’est pas parce que mon frère me traite de fontaine que je suis une.

-Je veux te voir en rouge.

-Nan !

-Mais ça fait une éternité que t’as mise de rouge…

-C’est fait exprès crois moi !

-Fernando dit que t’es à tomber en rouge !

-Oui comme toutes les espagnoles !

-C’est quoi ce cliché ?

-Euh…

Les deux jeunes femmes rigolent.

-Tu m’as manqué Luna.

-Tu sais, Christian m’a fait du mal mais son coup de téléphone m’a fait du bien. Il a dit que notre histoire n’est pas finie, qu’elle continue aujourd’hui et qu’elle continuera dans le passé.

Elle avait craché le morceau. Le morceau qu’il l’avait fait se morfondre pendant deux jours. Le morceau qui lui avait permis de relever la tête.

Une ceinture tombe sur le sol. Luna tourne la tête et croise le regard emplit de jalousie de Julia. Elle avance, ramasse la ceinture et lui met dans les mains.

-Bonjour Julia.

Julia ne répond pas à sa salutation. Une rivale. Voila ce qu’est Luna.

-Luna faut qu’on aille chez Mango. La collection de Penelope est sortie !!! Pourvu qu’il l’est ici !


Luna ne réagit pas. Elle lit la douleur dans les yeux de Julia. La douleur d’une jeune femme qui voit celui qu’elle aime partir. Partir pour une autre. Luna est touchée par ce regard emplit de détresse, elle tend la main, douce, peinée. Sa main n’a pas le temps d’atteindre l’épaule de Julia. Elle venait de se prendre une gifle.

Raquel vient aussi tôt se placer aux côtés de Luna. En un allemand irréprochable elle claque :


-Mais t’es vraiment une pauvre fille ! J’irais même jusqu’à te traiter de groupie mais Luna m’en voudrait ! Ce n’est pas sa faute si ton mec te mens et te prends pour une conne chérie ! Luna ne t’a rien fait !

-Si ! Elle va me le prendre ! Je l’aime moi !Tu n’es qu’une garce !

Raquel serre les dents, fais un pas en avant.

Luna met les mains dans ses poches, soupire bruyamment.

- Allons-y Raquel. Fernando ne veut pas qu’on rentre trop tard…

-Elle t’a insulté !

-Elle est blessé, ça ne servirait à rien d’entrer dans son jeu…

- No te quiero cuando tu eres buena mientras que la gente es malo contigo ! (Je ne t’aime pas quand tu es gentille alors que les gens sont méchants avec toi !)

-Eso es mi encanto ! (C’est mon charme)

Raquel tire la langue à sa jeune belle sœur et sans un regard en arrière elles sortent du magasin.

-Tu te sens bien Luna ?

-Elle me fait pitié.

-Je voulais dire par rapport à ce que tu as entendu.

-Il peut l’inviter où il veut, coucher avec elle s’il veut, ça m’est égal…

-Et si c’est avec toi ?

- Tu ne serais pas enceinte d’un mini nain je t’aurais fait courir !

-Il doit être content le frangin que tu le traites de nain…

-T’as jamais compris pour quoi je l’appel nano ? ENANO(nain)

-Oh je vois…

Elles ont passé le reste de l’après midi, complices. Entre magasin habillé et magasin de layette. La soirée est arrivée rapidement. Enfermée dans sa chambre Luna fixe le miroir. Perdue.

Elle se souvient d’une robe rouge, d’une soirée de Saint Valentin à Oviedo. Son vrai chez soit. Elle se souvient du regard de Linke, de ses mains. Elle ferme les yeux. Revit ce moment.

-Je te jure Luna je vais finir par te renier ! Une demi-heure de retard !!

Elle tourne la tête, Fernando est sur le pas de la porte.

-Raquel t’as fait remettre du rouge ?

-Oui…

-Tu es renversante !

- Epargne-moi tes salades !

-Ok ! T’es une fille hideuse !

Chez Michael, une douce mélodie acoustique les a transportés. Arrivé par le salon de la villa, ils n’ont pas vus qui jouaient dehors. Une boule au creux du ventre. Luna reconnait ce style….

-Je veux rentrer Nando !

-Mon Dieu Luna tu es venue te casser ?

-Bonsoir Jean…
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MessageSujet: Re: [Fiction ] Christian d'Indianapolis   [Fiction ] Christian d'Indianapolis Icon_minitimeMer 4 Nov - 21:11

Ben de rien j'apprecie le talent des gens qui savent écrire encore une fois j'ai apprecier ce chapitre : ) T'as un don c'est sur et certains : )
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MessageSujet: Re: [Fiction ] Christian d'Indianapolis   [Fiction ] Christian d'Indianapolis Icon_minitimeMer 4 Nov - 22:08

Tu me fais vraiment chaud au cœur. La fiction est finie, je peux donc te poster la suite en guise de remerciement =)






Chapitre 6


Rieur le manager de Ferrari Jean Todt venait de faire sans le savoir une gaffe monumentale. Son fils à ses côtés, Maxence, dévisage Luna, attiré, visiblement.

Elle se sert un peu plus contre son frère et se laisse aller au rythme des accords. Elle se penche à l’oreille de son frère.

-Il est là ?

-Je ne sais pas.

-Si. Il est la.

Il l’encourage d’un regard. Un sourire poli, elle s’échappe. Sa robe rouge virevoltante autour d’elle, laissant apparaître des jambes galbées. Elle aurait voulu mettre des talons, mais l’état de sa cheville lui interdit, elle s’est contenté de ballerines vernies.

Rêveuse, transportée par la mélancolie des accords, elle traverse la foule. Salut tel ou tel ingénieur, complimente une compagne, s’extasie devant un bout de chou et progresse jusqu’au kiosque.

-Bella !

Elle tourne la tête de tous les côtés, cette voix rocailleuse, insouciante. Elle cherche. Et le voit ! Avec hâte elle joue des coudes et sans le savoir se retrouve au pied du kiosque, peu importe. Elle se jette dans les bras de l’inconnu.

-Doucement mademoiselle vous allez m’étouffer !

L’inconnu la prend par la main, la fait tournoyer.

-Vous êtes renversante mademoiselle !

-Et vous toujours aussi beau parleur !

-Et les amours, jolie cœur ?

-Mon frère hurle ma vie sur tous les toits visiblement…

-Voyons chérie, vous allez m’offenser ! Ne suis-je pas le seul et vrai gentleman de ce monde ?

-Michael vous dépassera sous peu !

Il lui colle une pichenette, lui propose son bras galamment. Elle accepte. Rolf Schumacher, la fait danser, rire, boire, s’amuser. Un homme qu’elle considère comme son propre père. Un homme qui croit en tout rêve et en toute histoire.

-Chérie, je risque de paraître impoli, mais il y a ce jeune homme derrière vous qui ne vous lâche pas des yeux… Je vous en prie cesser de le rentre bourrique…

-Rassurez moi ce n’est pas le fils de Jean ?

-Si c’était lui je me serais tue croyez- moi… Je vous en prie invitez-le donc à danser.

Elle ne se retournera pas, elle a compris le manège de Rolf. La mettre en paix avec elle-même pour tendre la main à Linke. Elle sourie tristement, se penche, et dépose un baiser sur la joue du vieil homme :

-Merci pour tout monsieur Schumacher.

Elle s’est levé, doucement, a lissé sa robe rouge et s’est retournée. Une brise s’est levé, les cheveux au vent, l’air frais caressant sa peau, elle a prit sur elle.

-Votre cavalière vous fait faut bond jeune homme ?

-Disons que j’étais en pleine contemplation d’une délicieuse muse…

Elle sourie pour toute réponse. Linke est entré dans son jeu…

-Tu m’accordes cette danse ?

-Oh Christian tu es a mis du temps !

Il l’entraîne au cœur de la piste, la serre contre lui, respire, avide de sensation, le parfum de ses cheveux. Sa main au creux de son dos, il ferme les yeux. Apaisé. La chaleur de son corps lui avait manqué…

-Je me souviens de ton anniversaire et de cette robe rouge cerise…

-Pour raconter une histoire il ne faut pas sauter de chapitre, sinon nous perdons le fil des sentiments des protagonistes…

-Et si pour ce soir nous faisions une ellipse ?

-Je veux faire un bond dans le futur, un bond d’insouciance.

-Tu vas être servie…

Il s’est arrêté de danser, lui a prit la main et l’a entrainé sur le balcon. Deux coupes de champagne en équilibre sur la rambarde. Il l’a collé au mur. Sans pudeur, un accès de témérité.

-Je veux te croquer.

-Ose.

Elle le fixe, le regard flamboyant, le rouge aux joues. Elle a but. Mais elle rêve. Linke pose ses lèvres froides au creux de son cou. Elle aurait dut le repousser, ne pas gouter au fruit interdit. Trop tard. Démunie elle est appuyée contre le mur, sans réaction. Les lèvres de Linke errent sur sa gorge palpitante. Humide, douce. Luna savoure.

-Je me souviens d’un anniversaire…

-Qui avait commencé de cette façon…

-Et tu avais finie sans ta robe sexy…

-Linke !

Elle le repousse. Il panique.

-Je suis désolé Luna.

Elle plisse les lèvres, ferme les yeux. Trop tard. Elle ne peut s’empêcher de rire. Il la regarde perdu. Ainsi il ne la pas brusquée ? Espiègle elle lui lance ses chaussures à la figure et monte sur la rambarde. Il s’approche paniquée.

-Non !

-Tu as peur Linke ?

-Luna redescend…

-Pourquoi ?

-Tu risquerais de te blesser.

-Et ?

-Fernando penserait que c’est de ma faute.

-Et ?

-Je panique là ! Luna ne fait pas l’enfant !

- Attrape-moi Christian…

Elle écarte les bras et se laisse tomber en arrière. Il hurle. Sans réfléchir, il escalade à son tour et essaye de la rattraper. Il a été trop vif et bascule dans le vide. Il ferme les yeux, ne voulant pas penser au choc.

Le choc est doux, humide. Une piscine ? Il ouvre les yeux. Du chlore ça pique. Rageur, il nage vers Luna qui était déjà remontée à la surface.

-La douche est bonne Chris ?

Il voulait lui répondre, lui lancer une réplique digne de ce nom. Il n’en n’est rien. Il a chaud. Frémit. Sa robe humide collant à ses courbes, ses cheveux mouillés ondulés sur ses épaules. Sa bouche rouge, ouverte en un « oh ».

Il est face à elle. Ses yeux descendent de ses lèvres à sa poitrine. Attiré. Elle perçoit son regard brulant, s’en amuse. Féline, elle se colle à lui. Avide de sensation, sa bouche se pose sur son oreille.

-Oui Christian ?

Elle est chamboulée. Ses baisers lui ont procurés des papillons au creux des reins. Elle se sent vulnérable, attirée. Elle voudrait franchir le pas du non retour. Personne n’est de ce côté de la propriété, ils sont seuls.


Linke n’en peut plus. Il veut cette étreinte. Sans prévenir,il l’entraîne contre la paroi de la piscine. Scelle ses lèvres aux siennes, brutalement, avide de son corps.

Elle voudrait que ce baiser interdit dure des heures, une éternité. Elle ancre ses ongles sur ses avants bras et répond avec passion à ce baiser volé.

Linke ne peut se contrôler, tant de désir non assouvit. Sa main glisse sous la robe mouillée de Luna. Elle soupire. Elle voudrait se laisser aller. Il serait satisfait et après ?

L’abandonnerait-il ? Un baiser n’est pas une garantie.
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MessageSujet: Re: [Fiction ] Christian d'Indianapolis   [Fiction ] Christian d'Indianapolis Icon_minitimeJeu 5 Nov - 15:43

WOAAAAAAAA = ) merci merci merci =) (tu veux pas continuer ?) c'est genial Smile ta du talent
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MessageSujet: Re: [Fiction ] Christian d'Indianapolis   [Fiction ] Christian d'Indianapolis Icon_minitimeJeu 5 Nov - 23:35

Merci énormément. Tu peux pas savoir à quel point tu me fais sourire, ça me réconforte tant =)



Chapitre 7


-LUNA – LUNA

Une voix grave, Rolf.

Elle veut partir, fuir sur cette belle note. Elle tourne lantête paniquée, elle ne veut pas que Rolf la voit ainsi. Autoritaire, Linke l’empêche de bouger.

-Luna mirame. Mirama ya ! (Luna regarde moi. Regarde moi maintenant !)

De l’espagnol. Il s’en souvient… Elle s’apaise, et le regarde.

-Nunca olvidarete. (Jamais je ne t’oublierais)

-Nunca ? (Jamais)

-Nunca lo promito. (Jamais je le promets)

Il s’écarte d’elle, sort de l’eau et lui tend la main. Elle s’y accroche, comme pour celer un pacte.

-Mais ! Luna ! Vous êtes gelée ! Venez ici !

Rolf accourt comme il peu. Quelle sottise a-t-elle encore faite ?

Luna rit, Luna est insouciante…

-Tout va bien Rolf. Je me sens si bien…

-Bien ? Luna vous êtes trempée et votre robe fichue ! Que vais-je dire à Fernando ?

-Oh Fernando va être faché…

Elle grimace, et se laisse tomber à genou. Les larmes et les spasmes s’invitent. Luna coule. Elle se laisse submerger par les sentiments. La douceur de Linke, la méchanceté de Julia cet après midi, l’inquiète de Fernando, la perspicacité de Rolf. Elle ne sait plus quoi ressentir. Elle se sent lectrice de sa propre vie.

-Et bien jeune homme faite quelque chose !

Linke se penche, puis se laisse tomber devant Luna. Il a mal pour elle. Il venait de se faire plaisir, mais avait rouvert de profonde blessure.

-Viens Luna…

-Non !

-Luna tu vas être malade.

-Et Fernando aussi !

-Quoi ?

-Fernando va être fou de rage…

C’est donc cela. Elle avait peur, peur du regard de son frère.

-Fernando sera fou de rage s’il veut mais moi je serais là.Viens par ici…

Elle secoue la tête, se relève, mais retombe immédiatement. Linke l’attrape par les coudes et la plaque au sol.

-Tu fuis Luna et c’est lâche !

-Non tais toi, je ne veux pas…

-M’entendre ? Trot tard Luna pas après ce qu’il s’est passé…

-Laisse moi seule, va t’en !

-Tu as choisis de revenir Luna.

-Non c’est faux, c’était juste pour le travail.

-Voir mes amis impliquait me voir.

-J’allais bien sans toi.

-Menteuse.

-Pourquoi tu ne me laisses pas ?

-Demande le moi Luna, dis moi que je ne suis plus rien pour toi et tu ne me verras plus.

-Tu…Christian !

Il relâche la pression qu’il faisait sur elle. Elle ferme les yeux et laisse les larmes couler. Elle venait de se trahir. Il passe ses mains sous son dos, l’attire à lui et se relève.

-Allons trouver Fernando.

-Attendez. Fernando risque de vous en vouloir…

-Monsieur Schumacher, j’ai souvent entendu parler de vous, voulez vous bien m’aider à gérer la colère de Fernando ?

-Christian, je ne peux rien vous garantir

Le vieil homme à retirer sa veste et la posé sur Luna grelottante. Linke portant Luna, marche aux côtés de Rolf, silencieux.

Arrivé au cœur du parc, Fernando a bondit sur lui, suivit de près par Michael et Julia.

-Qu’est ce que tu lui a fait ?

-Fernando !

-Rolf , malgré tout le respect que je vous dois, restez en dehors de tout ça !

-Fernando si mon père est avec Linke, si qu’il était avec lui dès le début…

-Et bien oui fiston ! Nous discutions en bas du parc tout les trois, et Luna a glissé au bord de la piscine, ce jeune homme a voulu la rattraper et a glissé à son tour.

-Ferny je vais demander à Corinna de sécher Luna, passez la nuit ici si vous voulez…

-Je vais rentrer, Raquel doit s’inquiétez. Linke tes potes sont rentrés. Je vais te ramener avec Julia.

-Nano ?

-Que ? (Quoi ?)

-Estoy enamorado de nuevo…. (Je suis amoureuse de nouveau)

-Estas Loca ! (Tu es folle !)

Il ne peut s’empêcher de sourire dans son fort intérieur.Michael prend Luna dans ses bras et l’emmène à l’intérieur. Rolf suit, triste. Il comprenait la réaction de Fernando, mais il avait peur que le jeune espagnol mette des bâtons dans les roues de sa sœur.

-Linke tu m’écoutes ?

Un coup d’œil en arrière, Fernando voit Julia se coller à Linke. Vide de tout sentiment. Mesquin il pense à Raquel. Il faut qu’elle trouve un plan pour se débarrasser de cette fille.

-De quoi avez-vous parlé tout les trois ?

-De tout et de rien Julia…

-Je dois te croire surement ?

Une scène de jalousie. Fernando grimace amusé, mais décide d’y mettre terme.

-Tout et de rien en compagnie de Rolf signifie les questions existentielles de la vie et les étoiles. N’est ce pas Linke ?

-Exactement.

Linke ne suit pas Fernando, a quoi joue-t-il ? Il est déconnecté de la réalité. La chose qui l’obsède est le corps mouillé et meurtri de Luna dans ses bras. Les baisers de Luna lui pique la peau, le titille. La présence de Julia le dégoute. Il ne veut plus la toucher. Casser ? Non, il perdrait tant. Il est lié à elle.

-Vous allez dormir chez moi ce soir. La route vers Hambourg est trop longue et j’ai du sommeil à rattraper.

-Fernando ce n’est pas une bonne idée…

-Navré mais j’ai promis à ma femme qu’elle allait pouvoir te cuisiner. Raquel est anxieuse pour Luna et c’est mauvais dans son état. Ne t’inquiètes pas Julia la télévision te tiendra compagnie…
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Leaves
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MessageSujet: Re: [Fiction ] Christian d'Indianapolis   [Fiction ] Christian d'Indianapolis Icon_minitimeVen 6 Nov - 0:49

AHHH ! Nikii j'adore ta fic.
en plus, j'écoutais all the time, dying but alive, falling, no hero et no tomorrow, et ça rentrait trop bien dans l'histoire.
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MessageSujet: Re: [Fiction ] Christian d'Indianapolis   [Fiction ] Christian d'Indianapolis Icon_minitimeVen 6 Nov - 1:27

Nikii jadore je suis fan *______* (C'est Sasha la flem de changer de compte XD)
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MessageSujet: Re: [Fiction ] Christian d'Indianapolis   [Fiction ] Christian d'Indianapolis Icon_minitimeVen 6 Nov - 23:47

Oh mon premier lecteur masculin ^^ Merci Leaves =)
Ok pour le compte Sasha ou LicentiaPoetica =P
Merci à vous deux, c'est très gentil *-*





Chapitre 8


-Ne sors pas encore de cette baignoire, tu es gelée.

-Je veux rentrer chez Nando ,Corinna !

-Luna, Michael et moi ne t’avons jamais rien fait !

-Je sais mais…

-Mais ce jeune homme est partit avec ton frère, alors tu t’inquiètes.

- Christian est vraiment partit avec Fernando ?

-Christian ? Ton Christian d’Indianapolis ?

-Hum oui…

Elle rougit et plonge la tête dans la baignoire pour cacher son émoie.

-Tu dois avoir des choses à raconter petite chipie !

-Corinna !

-Luna je t’en prie ! J’ai besoin d’entendre les aventures d’une jeune femme attirante, je me dessèche moi !

-N’importe quoi ! Tu as un mari aimant et deux merveilleux enfants !

-Oui et tous ils me rendent folle ! Folle ! Folle !

-Corinna !

-Luna dit moi…

-Estoy enamorado de nueva. C’est ce que j’ai dit à Nando, il a rit de moi. Je le sais que c’est vrai.

-Mais ton frère ne veut pas l’admettre, car il ne veut pas te voir souffrir de nouveau. Chérie es tu sur que ce Christian ne te fera pas de mal, je veux dire à nouveau ?

-Non Corinna, je l’ai lu dans ses yeux… Même Rolf a compris !

-Ah si j’étais toi je ne tiendrais pas compte de l’avis de ce papy gâteux !

-Tu es ignoble ! Rolf est absolument génial…

-On voit que ce n’est pas ton beau père !

-Je ne te savais pas si grincheuse…

-Détourne la conversation va…. C’est qui la rousse qui était là ce soir ?

-Sa petite amie !

-Oh et bien viol le, oblige le à t’épouser et enterre la fille vivante !

-Corinna ne me pervertie pas !

-Tu n’as pas besoin de moi Luna pour ça….

-Je pourquoi tu dis ça ?

-De ma chambre j’ai une belle vue sur la piscine et le petit balconnet du premier étage…

-Oh….

-C’était torride dis donc…

-Arrête tu vas penser que je suis une traînée…

-De vouloir ressentir des sentiments, des sensations, de la passion ? Non tu n’es pas une traînée, tu es une écervelée encore folle de ton premier amour.

-Premier amour…

-Oh tu es adorable.

- Passe-moi mon portable s’il te plait.

-Et j’appelle qui ?

-Raquel.

Fernando roulait, doucement et avec puissance. Il était fier de l’atmosphère qu’il venait de créer. A savoir mettre Julia mal à l’aise. Il ne sentait pas cette fille là, peu lui importait le fait qu’elle soit avec Linke ou non, mais l’épisode shopping de cet après midi lui était resté dans la gorge.

Arrivé chez lui, il trouva Raquel assise sur le perron, le téléphone à la main,la clope dans la bouche. Elles étaient toutes insouciantes. Irrité, il prend la cigarette et l’écrase sur le sol !

-Et le bébé hein ?

-Le frangin flique est de retour Luna…

Elle ne raccroche pas le portable, mais le garde à la main. Elle regarde Julia de haut et daigne de ne pas s’en occuper, après tout elle a été garce cette après midi. Sans la moindre discrétion elle donne son portable à Linke.

-Tu seras tranquille dans le garage, c’est un sanctuaire…

Nerveux il lui sourit et s’en va dans la direction indiquée. Julia le regarde s’éloignée. Elle ne le perdra pas. C’était un duel à présent, Linke y était au cœur. Elle voulait le garder, le chérir, seul. Luna ne sera pas définitivement sa rivale. Elle gagnera cet amour.

Linke s’assit sur le capot d’une voiture. Il souffle et se concentre sur la voix de Luna. Une voix qu’il chérie tant. La voix qui le fait revivre, la voix qui peut aussi le briser.

-Nous nous racontions une histoire. Tu te souviens ?

-Oui Luna. Un soir, un concert, une fille. Je ne te l’ai pas caché, car je tenais trop à toi, te mentir j’en étais incapable. Alors je te l’ai avoué, sans scrupule mais avec honnêteté. Tu m’as prit dans tes bras et a dit « Mon amour, ta sincérité et la seule chose qui m’importe ». Nous nous sommes couchés, plus fort que jamais. Ce n’est sans compter ma faiblesse.

-Tu as recommencé. C’est devenu un jeu pour toi. Puis il y a eut ce GP d’Hongrie. Tu es venu me faire la surprise, je t’avais aperçu avant la course. La lueur de ton regard m’était étrangère. Des scrupules. Je n’ai pas compris. Mais ma course s’est mal passée, je me suis blessé. Tu as été le premier à venir me voir, me murmurant au combien tu étais désolé. Je ne comprenais pas, c’est moi qui avais fait une erreur. Puis j’ai voulut te sentir près de moi.

-J’ai reculé, bouffé par la honte. Une de mes conquêtes m’avait marqué. Tu n’as rien dit, m’a juste dit de sortir. Fernando est arrivé peu de temps à près que je sois partit. Il t’a trouvé sous le jet d’eau glacé, tu te sentais impuissante, nulle. Non Luna, tu étais merveilleuse et si humaine. Fernando m’a passé un savon et m’a conseillé de prendre mes distances quelque temps. J’en ai été incapable.

-Et il y a eut ce soir de décembre, féérique sous la neige de New York. La féérie n’existe pas, je l’ai appris à mes dépends.

-Ne termine pas cette histoire Luna. Nous pouvons la réécrire autrement.

-Christian, tu es musicien, tu devrais le savoir, réécrire une histoire est mauvais car elle perd toute son authenticité, mais en réécrire une, plus douce, plus belle est merveilleux.

-Je veux être le second protagoniste.

-Je veux aimer dans cette histoire. Je veux t’aimer.

Il ne répondra pas. Répondre c’est écrire un nouveau prologue. Elle le sait, elle n’attend pas de réponse. Elle veut juste que ses mots aient parcourus un long chemin pour arriver au cœur de Christian.

-Dors belle Luna, ton amie Lune éclairera ton chemin.

Il raccroche. Sort dans le jardin et au clair de Lune se laisse tomber sur la pelouse. Conquis.

Elle se laisse glisser au fond de sa baignoire. Les yeux rieurs, le cœur léger, répétant en boucle dans sa tête « J’aime Christian ».
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MessageSujet: Re: [Fiction ] Christian d'Indianapolis   [Fiction ] Christian d'Indianapolis Icon_minitimeSam 7 Nov - 0:17

Waow ! J'adore.
et oui on peut être un mec et aimer ta fic.
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MessageSujet: Re: [Fiction ] Christian d'Indianapolis   [Fiction ] Christian d'Indianapolis Icon_minitimeSam 7 Nov - 0:29

C'est super intéressant justement d'avoir une autre opinion ^^
Je te mets la suite, j'ai le temps =)






Chapitre 9


-Trop court, non trop décolleté !

-Tu m’énerves Luna !

- Nan mais c’est vrai un peu de tenue !

-Mais tu t’en fous une fois rentrée tu vas te changer !

- Ba justement je préférais filer au paddock pour m’assurer que les voitures sont bien chargées !

- Non tu veux simplement pas rentrer chez toi…

Piquée au vif, Luna attrape un short à Corinna l’enfile, farfouille dans l’armoire pour prendre un t-shirt à Michael, jette sa robe dans un sac et marmotte :

-On parie ?

-A ce week-end Luna.

Corinna lui lance ses clefs de voiture, la poussant ainsi au défi. Déterminée, Luna les attrape au vol, la remercie pour son hospitalités et quitte furibonde la demeure des Schumacher.

Arrivé chez son frère un calme plat la surprend. Fernando est endormi sur le canapé, le portable dans la main, elle le retire, le pose sur la table basse puis couvre son frère. Elle attrape son pc au vol, l’allume et l’installe sur la table de la salle à manger. Un écran relié au portable, une meilleure vision ainsi, elle sort tout son matériel, imprimante, scanner et disque dur puis monte se changer. Une robe attrapé dans le placard, Luna va dans la salle bain. Le regard cerné, elle se dévisage face à elle-même devant la glace. Elle enlève son t-shirt, puis le short et s’effondre. Les bras encerclant ses genoux, en sous vêtements, elle ne pleure pas, mais ferme les yeux. La douleur explose dans son cœur. La porte de la douche coulisse. Des pas humides sur le carrelage glacé, un corps qui se laisse tomber à genoux.

Des doigts glacés s’aventurent sur son visage, la taquine. Elle ne calcule pas. Les doigts s’aventurent sur son épaule, elle frisonne. Il ne pouvait aller plus loin, pas après la passion d’hier soir. La main se pose au creux des clavicules de Luna, l’attire à lui. La tête sous le menton de Linke elle s’y accroche désespérément.

-Pleure ma Luna, pleure si tu as mal…

Elle secoue la tête, ne veux pas craquer. Le souffle chaud de Linke sur ses cheveux, ses mains glacés sur son corps, elle voudrait se laisser aller. Faire le premier pas vers ce nouveau prologue, se précipiter, plonger sans avoir peur des conséquences.

Il se détache quelque peu d’elle, la dévisage. Elle se livre un combat intérieur.

-S’il te plait Luna.

Elle flanche. N’en peux plus. Elle voudrait se laisser aller dans ses bras, sentir son corps contre le sien, être sienne, son cœur lui dit de faire le pas du non retour. Sa raison ne le conçoit pas. Il est en couple. Voltigeur mais en couple. Luna sait le mal que cela fait de savoir son amant dans d’autre bras. Elle sait ce que cela fait de sentir une autre odeur, de voir d’autre marque et de le savoir distant. Linke se fait plus pressant.

Elle hésite.

Ce sentiment de sécurité, de chaleur, de bien être, longtemps elle ne l’avait pas ressentit.

La voix brouillée de Fernando lui parvient au rez de chaussé. Elle s’y accroche, comme une perche à la réalité. Titubante elle se relève, se détache de Linke. Attrape sa robe et l’enfile.

Quelques pas et elle s’échappera de cette pièce où seul le désir est maître.

Quelques pas.

Seulement lorsqu’un mètre parait une éternité tout peut arriver.

Linke était à genou sur le carrelage froid, en serviette, il l’avait vu se
lever déterminée mais lentement, comme si elle attendait une preuve.

-Luna…

Elle s’arrête, rapidement, trop rapidement. Elle venait de se trahir. Doucement il se place derrière elle, lui ceinture la taille et pose sa tête sur son épaule.

-Il y a des couvertures de romans qu’on trouve attrayante, qui nous inspire. Alors on se précipite sur le prologue, on veut dévorer ce livre. Tu es la couverture de ce roman. Et je brûle d’envie de découvrir les premières pages.

Les belles phrases de Linke, tournée avec cette rêverie. Elle sourit. Se détend. Et si elle volait l’aperçu de ce livre ?

Une pulsion soudaine, elle se retourne, passe ses bras autour de la nuque de Christian et lui vole un baiser. Soudain. Passionné. Langoureux.

Elle tourne aussi tôt les talons, et dévale l’escalier. Manque de chance elle tombe sur Fernando, pleinement réveillé :

-C’est quoi cet empressement ?

-Hola la resaca k tal ? (Salut la gueule de bois, comment ça vas ?)

Il la fusille du regard, mettant fin au débat naissant.

Hyper active Luna se pose devant ses écrans et se remet d'arrachepied pied dans ses dossiers. Un sourire béat peut se dissimuler, une âme radieuse aussi, mais les regards ? Peut-on les cacher longtemps aux yeux des autres ?

Elle ne voulait pas blesser Julia. Elle ne voulait pas qu’elle se sente bafouer. Elle ne voulait pas.

Un déjeuner explosif . Les taquineries de Raquel, les paris fous de Fernando. Une ambiance chaleureuse, une ambiance conviviale. De vraies espagnoles. D’une nature renfermée Julia observe lointaine. Linke joue le jeu, ce plie aux requêtes de Raquel.

Raquel est une personne enjouée, aimante, et humaine. Taquine elle embête Julia, gentiment. La jeune allemande craque :

-Tu tapes sur les nerfs de tout le monde comme ça ?

Raquel perd son sourire. Fernando se crispe. Si Julia replace une remarque de ce genre, il explosera. Luna est prisonnière. Elle ne sait quel camp choisir, amant ou famille.

-Valle me voy ! Fernando te veo mañana. (Bien j’y vais. Fernando je te vois demain)

Une phrase simple, en langue maternel, mais qui me court à l’animosité croissante.

-Julia, Linke je vais vous déposer à Hambourg.

La phrase n’attendait pas de réponse. Luna prend sur elle, ramasse son matériel et charge sa voiture.

2 heures de route l’attendait. Elle n’avait pas peur. Elle voulait juste que Raquel ne soit pas blessée. Blesser Raquel pour elle est inimaginable. Jamais elle ne braque les gens, elle est si douce…

-Luna je vais devoir prendre le volant ?

-Hein ?

-Tu ne démarres pas..

- Excuse-moi Christian.

Il lui sourit doucement, pose sa main sur sa jambe et l’encourage du regard. Julia a surpris sur ce geste, affectueux, dragueur ? Elle ne saurait le dire. Elle n’est pas dupe, elle s’attache à un amour perdu. Perdu. Etait-il perdu dès les premiers regards ?
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MessageSujet: Re: [Fiction ] Christian d'Indianapolis   [Fiction ] Christian d'Indianapolis Icon_minitimeSam 7 Nov - 1:05

HAAAAAAAN *_* désolée désolée j'ai un peu bu mais j'viens de lire les deux derniers chapitres *_* j'adoooooore : ) (je sais pas si c'est mon compte ou celui de july XD donc je signe sasha)
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MessageSujet: Re: [Fiction ] Christian d'Indianapolis   [Fiction ] Christian d'Indianapolis Icon_minitimeSam 7 Nov - 1:22

Merci =)


Chapitre 10


2 jours étaient passés, deux jours qu’elle voulait oublier ce trajet. Lourd, pesant, malsain. Julia avait frappé mesquine. Luna s’était tu, avait composé le numéro de Michael et avait parlé avec lui pendant tout le trajet. La conversation étant en allemand ces deux passagers ne s’étaient pas sentis exclus.


Arrivée à Hambourg elle avait soupiré de soulagement. Elle n’avait pas dit au revoir à Linke. Au revoir. Un mot qu’elle détestait. Il l’avait embrassé sur la joue, elle avait détourné la tête, masquant sa confusion.

Circuit de Hockenheim

Un gobelet de café rejoint la poubelle, une clope le cendrier. Un gobelet, une clope. Une clope, un gobelet.

-Lâche moi ce briquet putain, y’a de l’essence ici !

-Pardon Flavio.

-Luna, prends tes clopes et tire toi des stands, tu me fais stresser.

-Et les qualifs ?

-Va les voir chez Ferrari ça me fera de l’air…

Elle rigole, embrasse ce vieux grincheux et court chez Ferrari. Elle n’attendait que ça. Profiter de Michael. Passer d’une écurie à une autre est rarement tolérer, Luna y a toujours fait exception. Alterner le travail avec son frère et avec Schumacher a toujours été son terrain d’entente. Elle passe par derrière, fait un détour par le carré VIP. Elle voulait apercevoir sa silhouette.

-Luna chérie !

Elle se retourne, l’interpellation chérie, elle ne l’apprécie que peu. Max Todt. Un rictus pour toute salutation, elle fonderait presque sur Hamilton pour se cacher. Seulement il est trop loin. Le jeune Todt vient à sa rencontre, empressé. Elle allume une clope et se donne l’objectif de n’en griller qu’une pendant qu’il lui tiendra le crachoir.

-Bonjour Luna, comment vas ton amie Lune ?

Une seconde voix, dans son dos.

-Christian.

Elle lui saute au cou. Il rit conquis, un regard signifiant au fils Todt. Il perçoit le message, vaincu il tourne les talons.

- Dis-moi Luna… Sais-tu pourquoi je suis surnommé le Christian d’ Indianapolis ?

-Indianapolis.

Elle répète le mot, rêveuse. Charmée.

Toujours suspendu à son coup, au milieu de cette foule diverse, elle se sent heureuse. Elle lui prend la main et l’entraîne radieuse au creux de cette foule.

Il joue le jeu. Cette scène lui était familière. Aux abords des stands Ferrari elle s’arrête. S’agrippe à son bras et tournoie, follement.

-Il y a des histoires qui commencent dans des lieux peu probables. Il y a des histoires qui se passent à échelle mondiale. Il y a des histoires qui commencent dans un pays et s’y termine. Et il y a les prologues. Synonymes de renouveau, de renaissance. Notre prologue Christian commence ici, à Hockenhiem. Qui sais, peut être deviendras-tu le Christian d’Hockenheim.

Elle lui souffle sa bouffée de cigarette à la figure. Provocante. Puis s’engage dans les stands de l’écurie italienne.

Il est reste stoïque, sous le ciel lumineux. Le soleil maître de ciel, faisant de l’ombre à son amie la Lune. Lune. Luna. Lune. Luna

Les bras en croix, les poumons remplis d’air, il explose.

- Lune. Luna. Lune. Luna

Quelques ingénieux l’ont vu ainsi, ils ont souris et ont compris. Un regard entendu, ils fonçaient, l’un chez Ferrari, l’autre chez Renault.

La petite Luna allait être heureuse.

Linke a ensuite erré sur le paddock, à la recherche de ce souvenir clef. Une image l’interpelle, une senteur. Il se souvient du cambouis dans le cou de Luna, de cette forte odeur d’essence. Il se souvient des courses poursuites entre les camions de transport. Des jeux sur la piste. Il se souvient.

-C’est faux.

-…

-Ton raisonnement cloche…

-…

-LUNA !

-Ne crie pas Michael je t’écoute…

Il lui frictionne le dos, taquin. Il a entendu les bruits de garage, il a vu de son poste la scène de dehors. Il sait qu’elle s’évade, qu’elle aime. Son moniteur clignote, une grille s’affiche.

-Ma belle tu prends le départ à la place de Giancarlo. Sauve toi le crier à ton Christian…

Elle le regarde amusée. Des étoiles dans les yeux. Elle prendra le départ elle en est certaine. Une course pour son Christian d’Indianapolis. Une course qui entame ce nouveau prologue. Une couse pour son Christian.
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MessageSujet: Re: [Fiction ] Christian d'Indianapolis   [Fiction ] Christian d'Indianapolis Icon_minitimeLun 9 Nov - 2:43

cool, le dernier chapitre !
j'avais lu le 9 sans laisser de message la dernière fois, puis samedi je me suis occupé de la traduc', aujourd'hui journée un peu chargée, mais je prends le temps qu'il faut même s'il est 00H43.
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Saxha
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MessageSujet: Re: [Fiction ] Christian d'Indianapolis   [Fiction ] Christian d'Indianapolis Icon_minitimeLun 9 Nov - 20:06

*__________________________* voilà. J'ai plus d'mots maintenant c'est malin XD
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MessageSujet: Re: [Fiction ] Christian d'Indianapolis   [Fiction ] Christian d'Indianapolis Icon_minitime

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