Voici une sorte de nouvelle (aucun rapport avec Panik bien que l'idée d'en faire une me travaille ^^)
C'était à la base le cadeau d'anniversaire à ma Sushi, qu'elle n'a jamais eu car je l'ai jamais fini T_T
Ca me tente bien de mettre le début ici, puis, peut être que pendant le bac ça me détendra d'écrire la suite... (ou pas)
Dsl pour les fautes d'ortho...
...Tu es à moi à présent...
Iris se réveille en sursaut, la respiration rapide, les muscles de son corps crispés.
Elle fixa le plafond sombre un instant, remettant ses idées en place.
Ce n’était qu’un cauchemar.
Le même qu’elle faisait depuis bientôt deux mois. Et dont elle ne parvenait à retenir le moindre détail à son réveil, excepté un sentiment de peur.
Elle soupira brusquement et se redressa.
Son radio réveille lui indiqué 10h00 et le soleil perçait doucement ses persiennes.
Elle se rendit à la cuisine, et se remplit une tasse de café, comme à son habitude, et mit le CD espagnol que son meilleur ami lui avait rapporté d’Andalousie.
La musique rythmé retenti dans son petit appart, la réveillant complètement.
Elle s’installa sur le canapé, le journal du jour sur les genoux et commença à le feuilleter.
Iris grimaça en découvrant le titre :
« Le Serial Killer frappe de nouveau, pour la dixième fois »
L’article disait la même chose que les 10 autres qu’elle avait lu au cours des deux derniers mois : le corps d’une jeune femme, parfois celui d’un jeune homme, a été retrouvé dans une rue déserte sur le coup de cinq heures du matin, les poignés et la gorge tranché. Aucun témoin, aucune preuve.
Iris regarda la photo de visage souriant de la nouvelle victime qui accompagnait l’article : une jolie rousse, aux yeux vert.
La gorge nouée, elle jeta le journal sur la table basse, à côté d’une multitude de papier.
L’un deux s’envola et tomba à ses pieds.
Elle se baissa pour le rattraper : c’était le numéro du Commissaire Albret. Le même en charge de l’enquête du nouveau tueur en série.
Iris le reposa sur la table.
C’était elle qui avait découvert la première victime de cette série déjà trop longue.
Elle s’en souvenait avec une telle précision qu’elle pouvait revivre la scène rien qu’en fermant les yeux :
Il était 4 heures du matin. Iris venait de quitter ses collègues, barmans de la Calle Ocho et marchait d’un pas soutenu à travers la ville endormie qu’elle connaissait par cœur.
A cette heure là, les rues étaient désertes, et elle ne craignait rien (ou du moins c’est ce qu’elle se disait tous les matins en sortant du bar).
Il faisait doux, surtout pour un mois de Mars, le ciel était dégagé, la lune presque pleine. Le vent frais faisait danser ses cheveux bruns.
Alors qu’elle était à deux rues de chez elle, un gémissement étouffé se fit entendre.
Elle s’immobilisa, les oreilles attentives, les yeux scrutant la partie sombre de la ruelle à sa gauche.
Pas vraiment sûre d’elle, elle s’approcha en demanda :
« Il y’a quelqu’un ? »
Soudain, elle se prit les pieds dans un sac à main abandonné au milieu de la ruelle. Rouge.
Elle se baissa, septique, le cœur battant, et l’attrapa.
C’est là qu’elle la vit.
La première chose qu’elle fit, fut de hurler et de reculer de trois pas, le sac pourpre serrer contre sa poitrine.
La noirceur de la ruelle n’avait pas été assez forte pour lui dissimuler la jeune fille, étendue plus loin, au milieu de son sang.
Passer le choc, Iris se précipita vers le corps.
Que devait-elle faire ? La police ? Une ambulance ? Aller chercher quelqu’un ?
Elle faillit avoir un haut le cœur en détaillant l’état de la jeune fille.
Du sang s’échappait encore de sa gorge, et elle était toujours en vie.
De faibles gémissements s’échappaient de ses lèvres pâles.
Elle se souvient avoir alors penser : « c’est fini pour elle, elle va mourir »
-Mademoiselle ? Vous m’entendez ? Demanda-t-elle paniquée.
Les yeux clos de la jeune fille papillonnèrent mais ne s’ouvrirent pas.
Iris fouilla, les mains tremblantes, son sac à la recherche de son portable et composa le numéro du SAMU, fébrile.
Elle s’assit à côté de la jeune fille agonisante, morte de froid, les larmes aux yeux.
En balayant la ruelle du regard, elle crut distinguer un faible mouvement derrière une poubelle.
Elle n’eut même pas la force ni l’envie d’avoir peur.
De toute façon, le tuteur devait être loin ou l’aurait déjà tué, avant qu’elle appel des secours.
Les SAMU mirent 15 minutes à arriver, ce fut le temps exacte que mit la jeune fille pour agoniser sous ses yeux impuissants...
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Depuis cette fameuse nuit, où elle avait découvert Angélina Devia, Iris avait le sentiment d’être suivit. Peut on être suivit par une ombre ?
Iris était tentée de répondre oui, car, c’était bien une ombre qui la suivait quand elle rentrait chez elle après son service.
Dans toutes les rues un peu sombres qu’elle traversait, elle entendait comme des pas, elle percevait des mouvements.
Et toujours, le cœur battant, la sueur froide, elle poussait le volume de son mp3 à fond et accélérait le pas.
Elle n’avait pas parlé de cela au Commissaire Albert, pour la simple est bonne raison qu’elle n’avait pas de preuves tangibles et qu’elle-même n’en était pas sûre.
Suivit par une ombre… Sentiment d’angoisse… Peur… Paranoïa...
Après tout, ce n’était pas les symptômes normaux pour quelqu’un ayant regardé une fille agoniser à ses pieds à la suite de l'agression d’un tueur en série ?
Le tout bien sûre à deux, trois heures du matin en rentrant chez elle.
Non… C’était de la psychose. Définitivement.
Et elle le souhaitait de tout son coeur...
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Iris secoua la tête comme pour se sortir le souvenir de la tête et bu une gorgée de café.
Le Commissaire Albret lui avait passé son numéro avec l’habituelle « si quelque chose vous reviens, n’hésitez pas à m’appeler », après qu’elle eut raconté dans quelles circonstances elle avait trouvé Angélina Devia dans la ruelle.
C’était il y a deux mois, marquant le début de ce cauchemar qui revenait toute les nuits, l’empêchant de se reposer véritablement.
Elle était si fatiguée.
Iris se leva, saisit le journal et le jeta dans la poubelle.
Le soir même, tout s’accéléra.
De bonne humeur, Iris servait les clients du bar, répondant à leurs plaisanteries.
Le bar était plein, on était samedi soir. La musique était a fond.
-Je voudrais une vodka orange sanguine, s’il vous plait mademoiselle. Lui demanda une voix grave et sensuelle à travers le brouhaha du bar.
La voix de l’homme lui glaça le dos et elle resta tétanisée un instant, n’osant pas se retourner vers lui.
Elle saisit un verre et la bouteille de vodka avant de lui faire face.
L’homme qui lui avait parlait était appuyé sur le bar, avec un air nonchalant , un petit sourire aux lèvres et la regarder fixement.
Il avait des yeux marron, presque rouges.
Ces cheveux étaient noirs.
Il était beau, trop beau.
Toute son aura transpirait le danger.
Son cœur s’accéléra sans explication.
De peur ou de désir ? Peut être des deux.
Elle fut incapable de soutenir une seconde de plus son regard. Il la mettait mal à l’aise, comme si elle était face à un prédateur.
Cet homme était différent.
Elle lui servit, le visage baissé, sa vodka.
Elle allait s’éloigner, comme lui dictait son instinct, quand le brun lui saisit le poignet.
Elle poussa un petit cri de surprise : la main était étrangement blanche, d’un aspect de porcelaine, mais surtout, elle était glacée.
Les yeux de Iris se retrouvèrent une nouvelle fois plongée dans ceux du jeune homme.
Et elle se mit à trembler.
-Tout va bien Iris ? Demanda Antony, son collègue en arrivant auprès d’eux.
Iris détourna la tête vers lui. Le client la lâcha et elle fut comme sortit d’un rêve (ou plutôt d'un cauchemar).
Elle reprit soudainement conscience du bruit environnant et du lieu dans lequel elle se trouvait.
-Oui, tout va bien… Bredouilla-t-elle sous les yeux inquiets du barman.
Elle sentait encore l’emprise de cette main gelée sur son poignet.
Mais l’homme avait disparut, remplacé par un autre client.
-T’as vu le mec Antony, qui était là ? Demanda-t-elle.
-J’ai surtout vu ta tête paniquée. Tu es sûr que ça va ? Tu es pâle.
Iris toucha son front de sa main tremblante.
-Je crois que je vais prendre ma pause…
Elle sortit du bar encore sous le choc et s’alluma une clope.
Les yeux de l’étrange client dansaient devant ses yeux comme graver dans sa rétine.
Il lui avait lançait un regard, un de ces regard qui vous donne envie de fuir. De fuir la mort.
« Tu es à moi à présent » semblait avoir voulut dire ces deux yeux marron rouge.
A suivre ^^