[mini fic] Dernière volonté

Panik FAN Messages : 153 Age : 37 Date d'inscription : 07/08/2007

C'est un peu morbide comme cadeau d'amitié, mais j'ai été inspiré cette nuit. Bon. Sortez les KLEENEX !!!

mini fic : Dernière volonté

.::. Personnages : Jan, Juri, David, Linke, Frank, Timo, moi, Lucas (Schreiman). ::.
. ::. Résumé : 21 octobre. Lucas est atteint d’une maladie incurable (espérons que ça n’arrive jamais ><) et n’a plus que quelques jours à vivre… Sa dernière volonté : Le revoir… . ::.
. ::. Warnings : Triste. . ::.

Avants propos : Je dédie cette fiction à Lucas (sans rire). Je ne l’ai jamais vu en vrai mais il est comme un frère pour moi… Parce qu’il me fait rire (même si il m’appelle à pas d’heure, entretien de son Harem oblige) et me comprend. Mais aussi pour ces moments à parler de T***o H***l et Nevada Tan, du canard et des toilettes qui font un drôle de bruit…Et puis j’aimerais aussi qu’il me réponde quand je le bipe. ><

Minuit. Je suis couchée dans mon lit, jetant toutes les trente secondes un coup d’œil inquiet à mon portable… Mais bon sang qu’est-ce qu’il fabrique ? Ca fait plusieurs mois qu’il ne répond plus quand je l’appelle (comme la fois où il est allé se baigner avec son portable…), plusieurs mois qu’il a disparu d’Internet, et plusieurs mois qu’à côté de son adresse MSN squatte le petit bonhomme rouge qui indique le hors ligne. Je ne devrais pas, mais je m’inquiète quand même…

Minuit et demi. Toujours rien. Je m’endors…

Sept heures du mâtin.
- Léonie réveille-toi !
Mon père. Je lui avais demandé de me réveiller pour sept heures et demie. Mais bon, je me lève quand même. J’allume machinalement la radio avant de m’habiller.
- « Un nouveau cas de méningite chronique a été découvert dans la banlieue de Paris. Il s’agit de… ».
Je change de station et tombe sur Love Today de Mika.
Avant de monter prendre mon petit déjeuné, je jette un coup d’œil à mon portable. Toujours rien.
- Tout va bien ?
- Non ça m’énerve j’arrive pas à joindre Lucas…
- Ah. Et tu as essayé sur le fixe ?
- Non.
Je picore quelques céréales. De toute façon je n’avale jamais rien avant un concert…
- T’as déjà fini ?
- Oui…
Je met mon bol dans le lave vaisselle. Puis je me dirige vers le bureau et allume l’ordinateur e ma mère.
- Tu fais quoi, demande mon père ?
- Je cherche son numéro de téléphone…
- Tu éteints l’ordinateur après !
Je tape son adresse sur la page de pages jaunes. Le numéro s’affiche. Je saisis le téléphone et compose le numéro.
- Tu appelles chez les gens à 7 heures du matin ?
- Chut !
Au bout de la troisième sonnerie, quelqu’un décroche.
- Allo ?
A entendre sa voix je viens de la réveiller.
- Excusez moi de vous déranger, je suis bien chez la famille G. ?
- Oui c’est ça…
- Est-ce que je pourais parler à Lucas ?
Silence…
- Allo ?
- Oui… Excusez-moi… Il n’est pas là…
Elle éclate en sanglots. Je sens une boule se loger dans ma gorge.
- Qu’est-ce qui lui est arrivé ?
- Il est… Malade…
Ses sanglots redoublent d’intensité. Entre deux hoquets, je n’arrive à entendre que deux mots : méningite et Hautepierre.
Elle raccroche. Je suis tellement choquée que le téléphone m’en tombe des mains tandis qu’une première larme creuse un sillon humide le long de ma joue.
- Qu’est-ce qui va pas ?
Je jette à mon père un regard humide.
- Ils ont annulé leur concert c’est ça ?
Je suis incapable de lui répondre. Les sanglots de la mère de Lucas résonnent encore dans ma tête.
- Bon ben alors si t’es prête on peut y aller…
Je me lève, descend l’escalier et lasse mes chaussures d’un air absent pendant que la voiture démarre.
Je claque la portière. Le trajet jusqu’à Strasbourg se déroule en silence.
- T’en fais une tête… T’es sure que ça va ?
Je ne peux rien lui dire. Il se moquerait de moi…
- Vous avez rendez-vous où ?
- Hautepierre…
Je n’ai même pas réfléchi. Ce mot est sorti tout seul de ma bouche.
- Drôle de lieu pour se donner rendez-vous.
Mon inconscient avait décidé à ma place. Je vais le voir. Une première fois. Et peut-être la dernière…
Mon père me laisse devant l’abribus. Je jette un coup d’œil à l’immense structure avant de pénétrer dans le hall. Une odeur asceptique pénètre dans mes poumons.
- Je peux vous aider mademoiselle ?
Je me dirige vers l’accueil.
- Oui. Je cherche Lucas G.
L’hôtesse fouille dans ses fichiers.
- Ah, voilà ! Lucas G., bâtiments 4, chambre 483.
- Merci !
Je sors et traverse le petit jardin au pas de course. J’entre dans le bâtiments.
- Chambres 400 à 450, quatrième étage, lis-je à voix haute.
Je ne prend pas le temps d’appeler l’ascenseur et dévale les escaliers quatre à quatre.
J’arrive essoufflée au quatrième étage. Je pousse les portes coupe-feu et pénètre dans l’étage réservé aux soins palliatifs.
- Chambre 408, 481, 482… Ah la voilà.
Je toque doucement. Il ne répond pas. J’ouvre la porte.
- Lucas ?
Les draps bougent.
Je m’approche du lit.
- Lucas ?
Des larmes me montent aux yeux. Des larmes de soulagement, de joie et de tristesse en même temps.
- Qui êtes-vous ?
Sa voix est faible et rauque.
Je suis tellement contente de le voir encore en vie que je mets du temps à pouvoir lui répondre.
- Léonie.
Il fronce les sourcils quelques secondes. Un sourire se forme peu à peu sur son visage.
- Léonie ! Tu vois, on aura fini par se voir…
Je lui souris.
- Comment as-tu su que j’étais ici ?
- J’ai téléphoné à ta mère ce mâtin.
- Ah…
Silence.
- Approche !
Je m’avance de deux pas.
- Ah. Tu as grossi !
Je souris.
- Toi par contre tu as les joues creuses… On dirait Franky !
Son sourire s’éteint.
- Ah oui… Tu vas les voir toi aujourd ‘hui…
- Oui.
- Tu me raconteras…
Il se retourne.
- J’aurais tellement aimé les revoir… Une dernière fois…
- Lucas ?
Il sombre à nouveau.
- Une dernière fois…
Je le regarde encore quelques instant, puis recule et ferme la porte de sa chambre devant moi.
Je traverse le bâtiment, je jardin et me retrouve devant l’abribus.
« Une dernière fois… »
J’éclate en sanglots. Je sais très bien qu’il feint d’aller bien. Qu’il a fait un effort surhumain rien que pour ouvrir la bouche, me sourire… Je sais qu’il est au seuil de la mort et qu’il ne sera peut-être plus là à la fin du concert…
Non. Ce n’est pas moi qui vais lui dire à dieu. Ils seront avec lui quand il fermera les yeux.
- Je vais faire en sorte que ta dernière volonté soit exaucée Lucas, je te le promets…

FIN DE LA PREMIÈRE PARTIE

j'aime bien l'histoire vivemen la suite
One shot c'est pareille que fiction non ??

Panik FAN Messages : 62 Age : 32 Date d'inscription : 03/05/2007

x) Mon pauvre Lucas T_T Tu vas me foutre la deprime avec ta fiction !

Nan, elle est très bien =) J'attend la suite Very Happy

Haaaaa, je sais même pas si je vais lire la suite, j'ai pas envie de pleurer snouf

Nan, je rigole, il est génial ton One-shot qui n'en est pas un d'ailleurs, parce qu'un one-hot est censé ne contenir qu'un seul et unique chapitre.
Toi, tu vas en faire 2 minimum, c'est donc une mini-fic What a Face

trop triste

Panik FAN Messages : 153 Age : 37 Date d'inscription : 07/08/2007

Le trajet en bus jusqu’à la place de l’homme de fer (je sais j’invente des lignes de bus ><) a duré une éternité. Ainsi que le trajet en tram direction la laiterie.
- Salut ! T’es de quel forum ?
Je regarde mon interlocuteur. Une fille. Toute vêtue de noir. La couleur de la mort.
Je tourne la tête.
- Hé tu pourrais au moins me répondre !
Je reste là a fixer le sol. Les yeux écarquillés pour ne pas pleurer.
- C’est ça…
Elle s’en va et rejoint la dizaine d’autres filles qui attendent devant moi. Je sens leurs regards accusateurs sur mon dos. Mais je m’en fiche…

10 heures. La foule se fait déjà plus compacte. Nous sommes à présente une petite centaine à attendre.
- Hé les filles, Mélo a appelé et ils sont en train de sortir de l’hôtel.
Une vague d’excitation se répand.

10 heures 15. L’excitation est à son comble.
- Les voilàààà !
Le groupe de filles court à la rencontre de l’énorme tour bus.
Franky sort en premier. Il lance un joyeux « Hallo ! » et saluant la foule de la main puis se dirige vers deux filles pour prendre une photo. Puis suivent David, Jan, Timo, Linke et Juri.
J’avance vers les garçons.
- Photo, demande Franky en s’approchant de moi ?
- Ich habe kein Photoapparat… [Je n’ai pas d’appareil photo...]
- Pech für dich ! [Dommage pour toi !]
Et il s’en va prendre d’autres photos…
Je me tourne vers les autres membres. David ! Je m’avance vers lui.
- Hé attends ton tour comme les autres !
- Je dois lui parler ! C’est une question de vie ou de mort !
- Hey ! C’est pareil pour tout le monde !
Je lui jette un regarde noir et j’attend qu’elle ai fini de faire sa série de photos…
- Ja ?
C’est à mon tour.
Mon regard croise le sien. Une flopée de souvenirs se déverse dans mon esprit. Les mots de Lucas, tellement content d’avoir rencontré l’homme qui est en face de moi.
Je ne remarque même pas qu’une larme est en train de couler de long ma joue.
- Nein… Weint nicht… [Non… Ne pleure pas…]
Il essuie ma joue avec son index.
- Es geht nicht ? [Ca va pas ?]
- Nein !
J’éclate en sanglots. Tout le monde me regarde. Ils doivent tous me prendre pour une folle.
David me prend dans ses bras.
- Erzählt mich… [Raconte moi …]
Je me dégage de ses bras.
- Mein Freund ist sehr krank… Er liegt im Sterben... [Mon ami est malade... Il va bientôt mourir...]
David me regarde. Le sourcil gauche levé.
- Er ist ein grosse fan von Nevada Tan. [C’est un grand fan de Nevada Tan.]
David me regarde avec compassion. Il pose sa main sur mon épaule.
- Es gibt nichts, was ich kan für dein Freund gemacht... Es tut mir leidt... [Il n’y a rien que je puisse faire pour ton ami…Je suis désolé…]
Et il s’en va.
Je reste là. L’espoir a laissé place à la souffrance. A la haine. Il n’a pas le droit de le laisser. Sans tourner la tête, je sers les poings.
- DAVID ! Dich wieder sehen ! Es war seine letzte Wille ! Ich foldert dich !! Er liegt nicht weit !! [Te revoir! C’était sa dernière volonté ! Je t’en supplie !! Il n’est pas très loin !!]
Je me retourne. Il s’est arrêté et a tourné sa tête dans ma direction.
« Si tu le vois, parle-lui de la pomme de terre, il se souviendra peut-être de moi… »
- Er heiBt Lucas… Und… [Il s’appelle Lucas... Et...]
J’avale ma salive. C’est mon dernier recours.
- Ich bin ein Kartoffel... [Je suis une patate…]
Il fait demi-tour et s’approche de moi.
Mes jambes ne me portent plus et je tombe à genoux…
Je lève la tête, l’implorant du regard, mes lèvres formant machinalement les quatre mots qui viennent peut-être de le faire changer d’avis.
Il met un genou à terre et me tend sa main.
- Na dann wollen wir man… Die Kartoffel wiedersehen… [ Allons-y… Revoir la Patate...]
J’attrape sa main.
- Warte mich auf ! [Attends-moi !]
Je le regarde s’éloigner et prévenir les autres membres du groupe et le manageur.
- Komm ! [Viens !]
Il m’attrape par la main et me fait monter dans un des mini van qui accompagne le tour bus. Lui, se met au volant.
- Wo gehen wir ? [Où allons-nous ?]
- Hautepierre.
Il démarre nerveusement.

Le trajet dure une éternité. Le mini van s’arrête à tous les feux rouges. De temps en temps nous nous jetons des regards inquiets. Mais aucun de nous ne parle…
David se gare dans le parking sous terrain. Dans un même mouvement, nous claquons chacun notre portière. Nous courons jusque dans le hall, traversons le jardin à toute vitesse, montons les quatre étages, puis traversons le hall jusque devant la chambre de Lucas.
Nous reprenons notre souffle.
- Vas-y !
Je lui désigne la porte.
- Du kommst nicht ? [Tu ne viens pas.]
- Nein. [Non.]
Il entre. La porte se ferme devant moi. Je ne peux que les observer par la petite fenêtre de la porte. Je vois David s’avancer prudemment. Lucas se retourner. Je le vois sourire. Je les entends parler, je les entends rire. Même faiblement. On aurait dit deux frères. Je les vois regarder en ma direction.
J’attends. Le dos contre la porte. Ces minutes qui filent tellement vite. Ces secondes de bonheur hors du temps. Je les savoure au moins autant qu’eux.
Un bruit me fait revenir sur terre.
- Et schläft.
Il a triste mine. Je le prends dans mes bras.
- Ich danke dir David… Das war ein wunderschön Geschenk... [Je te remercie David… C’était un très beau cadeau...].

La laiterie. 19 heures. Le concert devrait commencer dans quelques instants. De là où je suis, je vois tous le public.
Jan passe devant moi en me frôlant. Je me pousse à temps pour laisser passer les cinq autres membres. Je tremble.
J’ai le téléphone de David dans ma main.
- Bonsoir Strasbourg, lance Franky !
J’appelle le numéro de Lucas. Il décroche. Je tends le téléphone vers la sono pour qu’il entende mieux. Tout ce que je perçois moi, c’est le bip-bip régulier de l’électrocardiogramme.
Dans le silence le plus total, David se dirige vers le synthé. Il baisse le micro pour qu’il soit à porté.
- Je dédicace ce chanson à une personne qui est sur point de nous quitter. Un fan exceptionnel…
Et il commence à chanter.
- Es gibt Tage, da hab ich Angst [Il y a des jours où j’ai peur]
- All die Frarben zu vergessen, die du mir gabst, reprend Timo. [Toutes les couleurs que tu me donnais sont à oublier.]

19 h 02. David entame le dernier refrain.
Je tiens toujours le téléphone. D’une main tremblante. Les larmes tombant sur le sol dans un bruit sourd.
- Die Vergangenheit schweigt. [Le passé se tait.]
Il se retourne. Le visage emprunt de tristesse. Il sait.
Je n’aurais pas besoin de lui dire.
Que depuis quelques secondes je n’entends plus que ça.
Le biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip déchirant de l’électrocardiogramme.

FIN

c'est trop triste
j'ai adorée ♥
c'etais une super histoire

OUF, ça m'a un peu achevée ton histoire, en tout cas j'aime beaucoup!

P***iin la honte... Je chiiale... ='(

vraiment magnifique...
bravo!
j'ai les larmes aux yeux...

Oh Magnifique vraiment ! :'(

Esperons que ca ne lui arrive pas en vrai !

J'en ai les larmes aux yeux ! Sad

Ha merde, je savais que j'aurais pas du lire la fin...
Nan, mais t'as pas honte de faire pleurer les gens comme ça !!!
Je vais pas en dormir cette nuit...

Tu as réveillé en moins des souvenirs trop douloureux ...

Ce biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip tant haï et pourtant ...

Désolée ...
Tu écris vraiment très bien, c'était une Mini-fic génial !!!
Si t'en as encore des comme ça hésite pas ... Wink

Panik FAN Messages : 153 Age : 37 Date d'inscription : 07/08/2007

Niphredil a écrit:: Ha merde, je savais que j'aurais pas du lire la fin...
Nan, mais t'as pas honte de faire pleurer les gens comme ça !!!
Je vais pas en dormir cette nuit...

Tu as réveillé en moins des souvenirs trop douloureux ...

Ce biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip tant haï et pourtant ...

Désolée ...
Tu écris vraiment très bien, c'était une Mini-fic génial !!!
Si t'en as encore des comme ça hésite pas ...

chui désolée

j'avais prévenu qu'elle était triste

(au fait, vous savez ce qu'il fabrique Lucas, ça fait longtemts que je l'entends plus moi ><)

Léonie a écrit:

Niphredil a écrit:: Ha merde, je savais que j'aurais pas du lire la fin...
Nan, mais t'as pas honte de faire pleurer les gens comme ça !!!
Je vais pas en dormir cette nuit...

Tu as réveillé en moins des souvenirs trop douloureux ...

Ce biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip tant haï et pourtant ...

Désolée ...
Tu écris vraiment très bien, c'était une Mini-fic génial !!!
Si t'en as encore des comme ça hésite pas ...

chui désolée

j'avais prévenu qu'elle était triste

(au fait, vous savez ce qu'il fabrique Lucas, ça fait longtemts que je l'entends plus moi ><)

Haha comme tu dis ca ca fait comme dans les films et finalement il s'ra vraient malade =(

et moi j'ai pas de nouvelles pasque je lui ai pas parler depuis qu'il a changer d'adresse msn y'a trois plombes :p