[O.S] Mes O.S

Oui moi aussi ^^
J'ai lu aussi la première sur ce topic... Et j'en ai marre de me répéter, mais c'est super ^^

On dit toujours la même chose, s'en se lasser pour moi, c'est superbe. Tes deux OS.

En titre sur mon blog: Sûrement qu'on aurait mieux fait de ne pas y aller. Et on aurait peut-être été heureux éternellement. Ensemble, je veux dire. Dans le même monde.

Instinct de Survie

- Arrête de me regarder comme ça.
- Comme quoi?
- Un loup affamé.

Ils se regardaient, tous les deux, avec l'espoir de se reveiller la seconde d'après. Mais déjà, leurs estomac réclamait.

- C'est pas de ma faute! Alors arrête de me regarder comme ça!
- Bien sûr, c'est moi qui est voulu faire du camping.
- Tu n'as pas dit non, je te ferais dire, t'étais même enchantée.

Elle, elle était assisé à même le sol, le visage plein de boue après être tombé. Lui, il était adossé à un arbre, les mains éraflés.

- On viendra bientôt nous chercher.
- Quand on sera mort de faim.
- Soit un peu optimiste.
- Comment? On est perdue au milieu d'une forêt sans fin! Et je crève la dalle!
- Tu peux supporter ça quand même.
- ça fait quelques jours que je supporte, toi avec.

Il la regarda. Incompréhensible.

- Tu sais ce qu'on dit, les situations comme celles là nous rapproche.
- ça doit être qu'on s'aime pas assez.
- Que TU m'aime pas assez, tu veux dire.
- Peut-être oui.

C'était insupportable, d'être là. Pour une histoire de camping raté, en plus. C'était insupportable. Et la faim...

- Tu connais l'instinct de survie?
- Prends moi pour un con.
- Bah écoute, là je me pose des questions.
- Mais putain ça fait que quelques jours qu'on est là! Destresse quoi! On va s'en sortir.
- J'ai vraiment très faim.
- Ben bouffe! Y a de l'herbe! De la terre! Vas y bouffe!
- Je préfère la viande.

Elle le regardait et lui, ça le tuait. Quelque part, il savait ce qu'elle avait derrière les yeux.

- Arrête de me regarder comme ça!
- Comme quoi?
- Comme un loup qui va me sauter dessus pour me bouffer...

Il la suppliait du regard. Et elle s'était levé et l'avait rejoint.

- Je t'aime... enfin...
- L'instinct de survie, désolé. J'ai vraiment trop faim.

Il n'avait même pas couru...

Elle le bouffe O_O

c'est tellement bien écrit que je ne trouve même pas ça dégoutant, dégeulasse ou quoi que soit, c'est bien écrit

x'D
ben
j'sais pas pourquoi j'ai écrit ça, j'avais envie - l'effet Medium x'D -
Mais bon, c'est pas la mieux
Je voulait écrire un peu plus, mais j'ai trouvé que la dernière phrase se suffisait =)

bref merci Ma'lice <3

Me dis pas qu'elle l'a bouffée ? Shocked

Beurk Beurk Beurk !!!!

Même au bout de deux jours sans bouffes on en est pas au point de manger un être humain, c'est qu'elle à un grain..

En tout cas, toujours aussi merveilleusement bien écrit, je suis toujours aussi fan =)

Comme dis Alice, c'est vrai qu'avec ta manière d'écrire, les choses les plus horrible passent toutes seules...
C'est dégueu, mais j'aime bien !!

x'D ben j'peux changer et mettre quatres jours
- j'ai jamais vécu ça alors c'est vrai que je savais pas x'DD -
mais p'tetre qu'elle est accro' a la bouffe o_O
x'D

en tout cas merci
je sais c'est bizarre comme os mais bon xD ça me passait par la tête

Spécial ...

Mais c'est toujours aussi bien.

D'autres OS s'il te plait !

Merci <3

j'ai édité et j'ai mis "plusieurs jours" au lieu de deux x)

C'est vrai que c'est vraiment spe'

Mais ça va j'aime bien ^^
Et l'écriture toujours géniale ça c'est clair ! =)

<3!! oua! c'est super!!

Aha, c'est bien trouvé, ça ^^
Manger... Manger... *La placard à Mayo xD*

XD veribadgirldu57 !!!

lol!! non non dans mon placard on ne trouve pas ce genre de chose XD

x'D xpldrrr

merci tout le monde =D
bon, pas de nouvelle OS avant longtemps parce qu'il faut que je me focalise sur l'anniv de linkounette :p

Il est bien cet OS même si elle le bouffe à la faim mais bon c'est la vie !^^
Se serait pas la fille de Hannibal Lecter xD ok je

Snn surtout continu comme ça ! Smile

Je viens de me souvenir que j'ai un OS en attente
A vrai dire, j'aurais pu en faire plus, en écrire tout un roman, mais j'n'y arrive pas
D'ailleurs, normalement, le sujet devait être une fic de Tokio Hotel avec Bill(=Théo) et Tom(=Lucas)

- sans titre x'D -

Lucas se reveilla au milieu de la nuit, comme chaque fois qu'il se laissait ennivrer par une soirée d'illusions. Il s'assit sur le lit et regarda à côté de lui. Aujourd'hui, elle était brune. Il l'observa un petit moment, recherchant ce qu'il ne retrouverait jamais, puis se leva et se dirigea vers la salle de bain de cette trop grande chambre d'hôtel. Bien sûr que non, il ne se souvenait pas de son prénom.
Il passa de l'eau su son visage et se regarda dans l'immense glace. Il sentit un léger mal de tête lui cogner aux tempes mais n'y fit pas attention. L'habitude. S'il avait voulu, il aurait pu se remémorer entièrement sa soirée. Mais il n'en avait aucune envie. Il préférait oublier, comme à chaque fois. Il prit une douche rapide, puis s'habilla avec ses vêtements, qui trainaient un peu partout dans la chambre. Puis il prit un papier et un crayon, poser tous deux sur la table de chevet, et écrit un petit mot à l'attention de la jeune femme.
" A+. Si tu as un soucis pour payer la chambre, apelle-moi."
Il ressortit quelques secondes plus tard. Il n'avait même pas laissé son numéro.

(*)

Une demi-heure plus tard, Lucas rentra dans son appartement. Leur appartement. La nuit l'enveloppat mais il n'avait pas envie d'allumer la lumière. Pas envie d'éclairer sa vie. De toute façon, elle était sombre depuis bien trop longtemps, et pourtant, parfois si clair. Illusion.
Il traversa les pièces en rasant les murs, les effleurant simplement de la main pour se repérer. Il ouvrit le plus doucement possible une porte et entra dans la chambre. Le clair de lune éclairait le bleu espoir des murs. Il s'approcha doucement du lit et s'assit au bord, près de la personne qui y dormait. Lucas le borda, laissa paraître un mince, si mince sourire et sortit, rejoignant sa chambre.

(*)

Après quelques heures de sommeil, Lucas se leva, fatigué - comme toujours -. Il se prépara avant de rejoindre son colocataire - sin frère, son jumeau, sa moitié - dans la cuisine. Ils se sourirent, discutèrent tout en petit-déjeunant. Et puis, Lucas se prépara à partir.
- Dis, elle s'apellait comment?
C'était devenus un rituel, presque malsin.
- J'sais plus.
Et il sortait, larmes aux yeux. Parce qu'au fond, Lucas, il aurait voulu aimer, pour de vrai, mais c'était trop tard.

(*)

Elle, Lucas aurait pu - voulu - la regarder. Elle, cheveux noirs, visage fin, yeux émeraudes. Pourtant, elle n'avait rien de particulier. Oui, mais Lucas avait déjà sentie son coeur bondir. Parce qu'il l'avait regardée. Il l'avait regardée comme une femme. Une femme à aimer. Et il savait ce qu'il devait faire. Il savait mais il se contenta de rester là, immobile, à la dévorer du regard. Bien sûr, elle le remarqua. Bien sûr, elle s'avança vers lui.
- Un problème.
Et voilà, son esprit était vide de tout - de Théo - et il souriait béatement. Et au lieu de partir, il lui lança un regard charmeur.
- Oui, je ne connais pas votre prénom.
Et ils avaient parlés toute la soirée. Ils avaient diné et, sentant ce tiraillemment au coeur, s'était promis un lendemain.
Lucas ne pensait plus. Il ne s'en voulait pas. Bordel! Il avait le droit de vivre aussi.

(*)

- Elle s'apellait comment, cette fois, Lucas?
Lucas sentie son coeur se serrer, sa main se crisper sur la poignée de la porte. Quelques jours qu'il la connaissait et déjà, il tentait inconsciemment d'éviter son frère. Pourtant, il se devait d'être honnête. La situation devait changer.
- Elle s'apelle Lyse...
Il avait voulu s'nfuit. Il aurait voulu ne pas l'entendre s'effondrer. Et ses sanglots ettoufés.
- Lucas! Tu m'avais promis!
Et le regret d'avoir esperer l'amour - le bonheur -. Et l'horrible souffrance de son jumeau. Lucas fit face à Théo.
- Tu m'avais promis, Lucas... qu'il n'y aurait que moi. Que tu n'aimerais que moi.
Dans la promesse refoulée, Lucas prit son frère blessé dans ses bras.
- Excuse-moi. Je ne recommencerais plus jamais... Plus jamais, c'est promis. Promis.
Promesse d'un amour unique, platonique et fraternel.

O_O

Je crois que j'avais lu le début, je ne sais plus trop

Je l'aime moins que les autres, c'est très bien écrit, mais je ne sais pas, quelque chose me chiffonne
Tu retranscris bien le désespoir de Lucas, enfin c'est bien, vraiment bien

Ce qui te chiffone, c'est que c'est moins bien écrit, trop rapide.
J'aurais pu en écrire des pages et des pages, de ce truc
J'en ai fait qu'une.

Je pense aussi

je viens de découvrir tes fic', et j'adore!! Tout a déjà été dit, mais tu écris vraiment super bien, j'en suis bluffé! Et chaque OS a vraiment un style différent des autres!
Vivement le prochain!!

un petit nouveau que j'ai écrit vendredi, en cours. Au départ, dans ma tête, c'était T:mo. Et puis, les mots ont coulés, et je n'ai finalement mis aucun indices de lui. Alors on va dire que c'est n'importe qui, qui vous voulez.

Dans un café, en face d'elle. Elle, c'est un prénom qui ressemble un peu à Marie, ou peut-être Miriam. A vrai dire, là, tu t'en fous, t'as ce malaise qui t'emprisonne la gorge, ne te laisse respirer que difficilement. Elle avait cette peur au coin des yeux qui s'est soudainement jeté sur ton coeur en l'emprisonnant dans l'angoisse.
Ce n'était que quatre mots.
Elle parle, tout doucement, mais tu ne l'entends pas. Tu l'as déjà oublié et tu sors. Respirer. Oublier et respirer. Et marcher. Essayer de retenir l'espoir du bout de tes doigts. Parce que rien n'est déterminé. Rien.
Tu prends ton portable et tu tapes doucement le numéro. Comme pour retarder l'échéance. Tu murmures quelques mots, on te réponds, tu raccorches. Tu as trois heures devant toi.
Tu devrais rentrer, tu sais. Les voir, leur dire, ils te soutiendraient. Il te soutiendrait. Mais non. Non, tu n'as pas la force. C'est à peine si tu tiens debout. N'empêche que tu es là, à errer dans la foule indifférente. Ils ne savent pas, eux. Ils ont leut vie, leur bonheur et leur problème. Ce serait tellement dur d'assumer en plus ceux dun inconnu. Toujours est-il que tu te laisses bousculer et que tu t'en contre fous. Tu te mets même à courire. Courire pour essayer de faire sortir tous ces sentiments qui t'emprisonnent. Evidemment, ça ne marche pas. Tu aurais pu t'en douter, mais tu n'as plus rien dans la tête. Rien que quatre mots. Et les gens te regardent un peu plus, maintenant que tu es arrêter, à essayer de retrouver ton souffle. Tu recommences à marcher. Pendant 2h30, tu marches. Et tu entres, pour attendre. C'est une mauvaise idée, evidemment, mais qu'est-ce que tu pourrais faire d'autre, à part attendre? Rien. Cinq minutes. Dix minutes. Quelqu'un sort en souriant. Onze minutes. Quelqu'un entre. Vingt minutes. On entends un sanglot. Ving-deux minutes. Quelqu'un sort, les yeux rouges et gonflés par les larmes. Vingt-trois minutes. L'angoisse. Ving-quatre minutes. Quelqu'un entre. Vingt-neuf minutes. Quelqu'un sort. Trente minutes. Tu entre. Ce n'est pas très mong, une petite piqure, un medecin qui demande quelques renseignements.

- Lettres, s'il vous plait.

Tu ne reconnais même pas ta voix. Deux semaines, il te réponds. Deux semaines. Merci, au revoir.
Restes à attendre. Mais ce n'est pas le pire, parce que tu ne dis rien. Même pas à ton meilleur ami. Tu te tais pour ne pas pleurer. Tu n'aimes pas pleurer. Mais à force de te retenir, les sourires se font rares. Et tes amis, forcement, s'inquiétent. Dans ces moments-là, tu souris en faisant semblant d'avoir l'espoir au coin des lèvres, et tu dis "il ne faut pas s'inquieter, ça passera." ça passera... Sauf qu'il y a cette lettre qui finit par arriver et ton angoisse qui se fait plus oppressante. Tu trembles, sans rien dire, et tu l'ouvres, cette foutu lettre. Tu n'y comprends rien, à ces tableaux d'analyse, mais tu les lis quand même. Tout à coups, tu ne veux plus savoir. Mais tu lis. Et puis, tu pose la lettre. Tu va le voir, ton meilleur ami, et vous vous asseyez, sans bruit.

- Je n'sais plus à quoi elle ressemblait, cette fille. Je n'sais plus non plus comment elle s'apellais. Tout ce que je sais, c'est qu'on a couché ensebme et qu'un mois plus tard, elle a voulu me revoir. J'ai accepté parce que je me rapellais encore certainement que cette nuit-là, on s'était bien amusé. Elle m'as dit des tas de trucs, mais je ne me souvens que de quatre mots. J'ai le sida, qu'elle m'a dit. On n'c'était pas protégé.

Silence.

- Le jour même, j'ai appelé le médecin. Il a dit que j'avais de la chance, qu'il avait un désistement le jour même. Tu te rends compte? Il a dit que j'avais de la chance...

Silence.

- J'y suis allé et ils m'ont dit "vous préferez avoir les résultats de vive-voix, ou par lettres?" Par lettre, j'ai dis. Tu me connais, j'aime pas pleurer en public. J'aime pas pleurer tout court. C'était il y a deux semaines.

Silence.

- Aujourd'hui, j'ai reçu une enveloppe. Il y avait des trucs incompréhensible, sauf un mot. Un mot que j'ai compris. Un seule. "Seropositif"... Qu'est-ce que c'est con, la vie.

Tu as des larmes qui se mettent à dévaler. Mais pas sur tes joues, sur les siennes. ça te troue le coeur, de le voir pleurer à ta place. Parce que toi, t'y arrives pas. T'arrives pas à te libérer.

- C'est pas grave, pleurais-t-il. Tu va vivre encore longtemps, c'est pas grave. Tu m'entends?! On s'en fout si la vie, c'est qu'une salope! On s'en fout! On est tous les deux et tu va vivre!

ça y est. Toi, qui aime pas chialer, c'est foutu.

- Tu va voir, on va tout t'embellir. ça va être bordelement beau et tu s'ras heureux, mais avec cette merde.
- Putain... ta gueule, c'est bon, que tu lui dis, je t'aime.

Et tu souris à travers tes larmes. Tu souris...

Ca faisait longtemps que j'étais pas venu lire tes OS... Celle avec la fille cannibale j'ai adoré...
La suivante avec les jumeaux j'ai moins aimé les sentiments était bien décrit, c'était bien écrit mais l'histoire en elle même ne m'a pas plu une overdose de fiction Tokio Hotelienne surement...
Et celle la que dire à part j'adore... Au debut on sait pas, au milieu dès qu'il parle de piqure on s'en doute et on se dit merde... La fin c'est tout simplement wahou...
M'enfin tout ca pour dire que j'aime c'que tu fais...

Je viens de le lire sur ton blog, et je le redis, c'est indescriptible
La façon dont tu jongles avec les mots est extraordinaire
T'as du talent, Ange, faut pas que tu dises le contraire (accepte ses compliments, ne dis pas le contraire)
J'aime toujours autant ce que tu fais, je lirais tout ce que tu posteras, tout, chaque mot m'achève, me redonne le goût de la lecture, même si tes histoires ne sont pas toujours belle, je les aime toutes

(et tes mots ne pourront pas le laisser de marbre)

Merci, les filles
poOow-92, l'histoire d'avant, t'sais, elle est mal écrite, mal faites, trop rapide, tout ça. et puis celle là... bah, voilà, quoi. Moi j'sais jamais quoi dire. C'est bizarre, hein? Que j'perde mes mots... c'est bizarre
tout ça pour un merci, mais un merci vraiment énorme.

MA'lice... ben j'vais m'taire, hein. ça vaut mieux. Merci, quoi. Merci
(va falloir me retenir, parce que s'il se met à lire devant moi, au choix: 1) j'essaye de partir loin. 2) je fonds en larmes. 3) je me retiens très, très fort à toi, et je regarde par terre, et je me sers contre toi. Je t'aime. ça m'tue, faut qu'il ramène son c*l vite)

C'est vrai, c'est beau.

Chais pas quoi dire d'autres, j'ai plus de mot... ^^