[One Shot] Pour Tous.

Dieu quelle est belle cette OS
L'histoire est trop bien trouvée !!
Et t'écris toujours aussi bien :DD

Bon moi j'arrive 20 ans plus tard, n'est-ce pas?
Mais c'est juste pour te dire que ça fait deux jours que j'essaie de lire tous tes OS et je t'annonce officiellement que j'ai TERMINÉ!!!!
Et là, je rajoute "malheureusement"

Bah oui ... j'ai adoré tes histoires, certaines m'ont émus, d'autres m'ont fait rire mais toujours est-il que je souriais tout le temps.

J'avais des critiques constructives à faire mais j'ai un peu ... oublié.
[Dori sors de ce corps !!!! ]
Donc bon .. bah ... ce que tu as à retenir c'est que j'ai bien aimé même si sur certaines j'étais un peu sur ma faim ^^

Titane quand est c'est que tu nous en écris d'autre ?
(En fait je veux savoir si tu écris toujours ou si c'est totalement mort)

C'est un bel hommage que tu lui fait là, l'émotion que tu fait passer est tellement forte. C'est vraiment magnifique.

C'est super beau. J'en ai presque pleuré, moi qui ne pleure que rarement quand je lis.
J'espère que ça t'aidera.

C'est vraiment un très bel hommage que tu lui rends. C'est vrai qu'en lisant j'en avais les larmes au yeux, c'est vraiment beau. T'arrêtes pas d'écrire, ce serait vraiment dommage.

J'avoue, sa fait quelque chose, c'est mignon, =)
Bonne continuation =)

Je pleure. Surtout parce que tu as écrit ce que tu ressentais. Et que je sais ce que c'est. Tu "évacues" en quelque sorte et ça se ressent tellement. C'est juste poignant. Ouais la musique n'arrange rien non plus, hein !!!

Bon, eh bien je trouve que c'est une très jolie façon de se remettre en doigts (bah oui pas en jambes parce que très sincèrement, je te vois mal écrire avec tes jambes)! Vraiment!

Gros bisous ma belle!!
MWAH !!! Xxxx
♥
PS: ravie de voir que tu écris aussi! =)

Tu m'as fait pleurer Ti', cet OS est magnifique =)
Comme l'a dit Nelly, c'est ce que tu ressens, et c'est toujours plus beau comme ça
C'est un très bel hommage
Le morceau de musique est magnifique aussi, j'avais dansé dessus l'an dernier, mais j'avais oublier le titre, merci =)
Continue ma belle, si ça t'aides, continue

C'est vraiment magnifique ce que tu as écrit ton OS est remplis d'émotion, très bien fait....
Bravo pour ce que tu as écrit et c'est un très beau hommage

Tu écris génialement bien ma Crépounette, ça serait dommage que tu arrêtes.

Ton OS est vraiment splendide Titane, tu écris vraiment bien.
C'était un superbe hommage, bravo à toi.
(J'ai juste été perturbée parce que j'ai le même prénom que ton personnage principal )

Vraiment très bel hommage Titane. Tu m'as fait pleurer, tu écrit vraiment bien et l'émotion que tu apporte au texte est vraiment poignante. Merci, j'aimerai lire des textes comme ça tout les jours.

L'écriture permet d'évacuer les choses, je le sais et j'espère que sa t'aidera. Ton hommage est magnifique =)

Ta dernière OS est magnifique. Tu m'en a donné les larmes yeux bichette. Je te dis à ce soir, peut être que je t'en reparlerais..

Bon, revoilà un autre OS, tout aussi "joyeux" que le précédent, j'en ai écris pleins entre temps mais j'les ai pas posté.
Bonne lecture tout de même A écouter en même temps : Ici

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- Choc, Déni -

J’ai secoué la tête, j’ai répété « Non… Impossible, il peut pas, il peut pas… », je me suis assise et j’ai de nouveau secoué la tête. J’ai regardé le sol, je savais que ça allait venir très vite, ce fameux coup en pleine gueule qui va te crier « Il est mort putain. » Sensation très, trop, désagréable de déjà vu. Et je l’ai regardé lui, il a fait exactement la même chose que moi. Il a secoué la tête, il a murmuré « Non », il a posé ses mains sur sa tête, lui aussi ça allait venir très vite. Il s’est tourné vers moi, nos regards se sont croisés. J’ai senti les larmes monter, j’ai détourné la tête.

- Colère -

Il avait perdu son meilleur ami, moi, j’avais perdu mon frère, ils venaient tous les deux de mourir dans un accident de voiture. Il a serré les poings, ses mâchoires se sont crispées.

_C’est injuste putain, c’est injuste… Il pouvait pas !

Son poing a atterri brusquement dans le mûr, il l’a retiré presque aussi vite pour le porter à sa bouche. Je l’ai entrainé dans les toilettes pour passer sa main sous l’eau. Son front était plissé et j’ai vu les larmes arriver dans ses yeux à lui aussi. Il semblait tellement vulnérable à ce moment là.

_Laisse-moi, a-t-il subitement lâché. J’ai pas besoin de toi.

Il a dégagé sa main brutalement.

_Va te faire foutre, ai-je rétorqué et je suis sortie.
_Excusez-moi, vous allez devoir rester pour régler les papiers du décès mademoiselle, m’a demandé un interne.
_Vous aussi allez vous faire foutre putain ! Mon frère vient de mourir et vous commencez déjà à me faire chier avec vos questions administratives. Laissez moi une heure, juste une heure.

J’ai quitté l’hôpital et j’ai marché, j’ai marché dans le quartier, je ne réfléchissais plus, je laissais juste mes jambes décider pour moi. Et j’ai senti cette boule monter petit à petit de mon ventre à ma gorge, cette boule qui vous laisse cette impression qu’elle va vous étouffer sans que vous ne puissiez rien faire. J’ai allumé une cigarette, et ai inspiré à fond la fumée. J’ai repensé à mon grand frère en train de m’engueuler, de me dire d’arrêter de fumer cette saloperie, il avait horreur de ça, il disait que ça me tuerait. Ca m’a arraché un rire amer. J’ai regardé l’heure, je me suis levée et je suis retournée vers l’hôpital. L’interne était là, lui* aussi. Il m’a regardé arriver. Il s’est avancé vers moi.

_Ecoute, je.. J’aurais pas dû..
_Laisse. C’est rien.

J’avais coupé court à la discussion. L’interne nous a fait entrer dans un bureau où nous attendait le docteur qui avait prononcé l’heure du décès de mon frère et de ce « David » dont je ne connaissais pas l’existence jusqu’à maintenant, tout comme le jeune homme a côté de moi ne connaissait pas l’existence de mon frère.
Le docteur parlait, je ne l’écoutais pas, j’avais envie de lui envoyer tous les objets à portée de main dans sa tête, il m’insupportait.

- Marchandage -

Celle-là aussi je ne la connais que trop bien cette étape. Mais on y passe tous à chaque fois. J’aurais tout donné pour que ce soit ma vie qui soit prise et pas la sienne. J’aurais tout fait pour qu’il vive quitte à mourir à sa place. Mais je savais aussi que trop bien que tout ça était maintenant impossible.

- Dépression -

_Votre frère avait une lettre sur lui mademoiselle. Elle vous était destinée.

Mon cœur a fait un bond dans ma poitrine, une douleur sourde et diffuse a commencé à lentement envahir mon cerveau. J’ai saisis la lettre.

" Lahna, ma puce, ma toute belle,

Je pense que tu vas m’en vouloir un petit moment pour ce que je vais faire mais laisse moi t’expliquer s’il te plaît. T’es ma seule famille et tu as toujours accepté mon homosexualité, c’est pourquoi j’ai l’espoir que tu comprenne ma décision. Je suis amoureux, mais ça, tu l‘avais deviné, je le sais, mais tu as toujours été discrète et ne m‘a jamais posé de questions. Il s’appelle David, personne ne sait dans son entourage pour son homosexualité, sauf son meilleur ami je crois. On a pas voulu révéler notre relation, lui à cause de son groupe et des médias, moi à cause de notre famille et de mon travail.
On a décidé de partir quelques temps, voyager, on prend juste la voiture et quelques affaires et on verra au jour le jour. Je te promets que je te donnerais des nouvelles très vite, et régulièrement ma Lahna.
J’espère que tu ne sera pas trop en colère. Je ne t’abandonne pas, j’ai juste besoin de cette escapade pour respirer et vivre. Je t’aime petite sœur et ce pour toujours, ne l’oublie pas.

Adrian."

 

La lettre est tombée à terre et là j’ai craqué. J’ai pleuré. Comme jamais. Il était tout pour moi, c’était mon grand frère, mon protecteur, mon confident, mon… Tout. Les larmes s’écrasaient sur mon jean, je ne voyais presque plus rien. Et j’ai senti des bras passer autour de mes épaules, j’ai senti ma tête se poser contre un torse, j’ai senti une main passer de façon apaisante dans mes cheveux. Et il m’a sorti, cette fois c’est lui qui m’a emmenée aux toilettes, il m’a adossée contre le mûr et je me suis laissée glisser à terre. Il s’est agenouillé face à moi, il a pris mon visage entre ses mains et m’a demandé de le regarder. Lui aussi avait les yeux emplis de larmes, les sourcils froncés dans l’intention de ne pas verser encore d’autres larmes, mais ça ne marchait pas.

_Regarde moi, répétait-il, regarde moi.

J’ai fixé ses grands yeux marrons. Son visage d’enfant venait de vieillir de plusieurs années avec la tristesse. Il maintenait mon visage face au sien, il me parlait, et bizarrement, ça me calmait. Ma respiration était redevenue peu à peu normale mais j’avais toujours cette foutue boule coincée en plein milieu de la gorge.
On est resté un moment comme ça puis on a finit par se relever. On a réglé cette histoire de papier et le docteur nous a laissé, en nous demandant de revenir le lendemain pour voir les détails de l’enterrement. On était dans le hall, il m’a dit qu’il s’appelait Timo. Quatre autres garçons sont arrivés, Timo les a regardé, abattu, ils ont tous eu la même réaction que nous auparavant. Le déni commençait pour eux. J’ai vu qu’ils étaient très soudés, j’ai vu que Timo avait des amis sur qui compter et qu’ils se soutiendraient tous. Mon cœur s’est encore plus serré, la réalité était plutôt dure à avaler, je n’avais personne vers qui me tourner. Je les ai regardé une dernière fois et j’ai quitté l’hôpital. Je ne savais même pas où j’allais.
J’ai enfoncé mes poings dans mes poches, je marchais tête baissée. J’essayais de refouler les vagues de sanglots, et je me suis arrêtée, en plein milieu de la rue, j’ai de nouveau fondu en larme. J’étais prête à m’écrouler quand quelqu’un m’a rattrapée.
Timo.

_Hey… m’a-t-il chuchoté, pourquoi t’es partie comme ça ? Viens là…

Il a resserré son étreinte autour de mes épaules, mes bras étaient repliés contre moi-même. J’en pouvais plus. J’étais soudainement épuisée, la douleur sourde a refait surface dans ma tête, j’étais incapable de tout. Je me suis détachée de Timo. Je l’ai remercié et j’ai voulu repartir mais il m’a retenue par le bras.

_Tu sais où tu vas ?
_Oui.
_Je te crois pas. Viens chez moi, tu peux pas rester toute seule.

[ Sept mois plus tard. ]

- Acceptation -

J’ai changé d’appartement, je ne voulais plus vivre dans celui où mon frère avait laissé son empreinte, c’était trop dur. Je vivais, seule, enfin vivre… Ces derniers mois c’était plutôt survivre. Adrian me manquait terriblement, j’étais une vraie loque, rien ne me motivais. Timo a été un véritable pilier, j’avais besoin de lui comme il avait besoin de moi. Il me parlait de David, je lui parlais d’Adrian. On se voyait de temps en temps. Son groupe s’était séparé pour le moment, aucun des membres ne voulait continuer sans David.
Quelqu’un venait de frapper à ma porte, il était déjà 22 heures. J’ai ouvert, c’était Timo.

_Qu’est-ce qu’il se passe ? Ai-je demandé.
_Je.. Ca va pas ce soir.. Je voulais pas rester seul chez moi. Est-ce que je peux…
_Entre. Y’a pas de soucis.

On s’est posés dans le salon, et comme d’habitude, on a parlé, autour de quelques verres, jusque très tard dans la nuit. Après je me souviens vaguement d’être allée me coucher.

Quand j’ai rouvert les yeux, j’ai vu son visage, endormi, il était serein, c’était peut-être une des rares fois où je le voyais aussi calme. Ses cauchemars avaient dû le laisser en paix cette nuit. Il a bougé dans son sommeil et ses bras sont venus m’enlacer. Une onde de chaleur est venue me chatouiller le ventre. Et je me suis rendue compte pour la première fois, que cette boule dans ma gorge, qui étaient là chaque matin depuis la disparition d’Adrian, avait disparue. Je me suis rapprochée de Timo, j’ai logée mon visage dans le creux de son cou et je me suis rendormie, sereine.

J'en est les larmes au yeux elisa :'(
<3

Ti', j'en ai marre que tu me fasse pleurer ^^
Continue, tu sais à quel point j'aime tes écrits =)